Photos : Yann Weber et Maxime Retailleau.
Texte : Julie Ackermann
Un showcase surprise du rappeur Laylow, une toute nouvelle salle à Paris, trois DJ sets corrosifs signés Dustin Muchuvitz, Lukas Heerich et Vittos… Le programme de la DESIRE PARTY d’Antidote était intense. Retour en images sur cette soirée effrénée, qui fêtait le sortie du nouveau numéro du magazine : DESIRE.
Quelques semaines après sa soirée en collaboration avec Christian Louboutin au sein du club mythique Le Palace, Antidote marquait son retour au sein des nuits parisiennes vendredi 28 février dernier, à travers sa Desire Party célébrant le lancement du nouveau numéro printemps-été 2020 du magazine, dans le prolongement des précédentes soirées Fantasy, Earth, Excess, Halloween ou encore Survival. À cette occasion, plus de mille personnes se sont pressées aux portes du club FVTVR vendredi dernier, dont les designers Ludovic de Saint Sernin, Nicolas Lecourt Mansion et Julius Juul du label Heliot Emil, les acteurs Vassili Schneider et Cesar Chouraqui, les mannequins Raya Martigny, Luc Bruyère, Tyrone Dylan et Hen Yanni, le DJ Santa K ou encore Lisa Bouteldja.
Marqué par une esthétique brute et industrielle, le nouveau club FVTVR situé dans le 13ème arrondissement de Paris accueillait ainsi l’une de ses premières soirées, dévoilant au passage un système son puissant et impeccable. De quoi ravir le DJ Vittos, figure émergente de la scène électronique madrilène, dont le warm-up a enflammé toute la salle avant l’arrivée du rappeur émo-futuriste Laylow pour un showcase surprise, alors qu’il venait tout juste de sortir son premier album Trinity. Face au public, l’artiste peroxydé arborant un sweatshirt Antidote customisé a interprété ses meilleurs bangers, dont « Maladresse », « Trinityville » ou encore « Megatron », offrant un live survolté.
Prendre la relève n’était pas un challenge aisé : il a pourtant remporté haut la main par la magnétique Dustina, arborant une robe rainbow Antidote Studio derrière les platines, avec son mix éclectique entre dark éléctro, cold wave, et electroclash. Puis vers 3h du matin, le DJ et designer sonore Lukas Heerich (qui signe notamment les bandes-son des défilés Xander Zhou, GmbH ou encore Mugler) a achevé la salle en signant un set avant-gardiste et implacable dont il a le secret.