Après un suspense d’un peu plus de deux semaines, initié le 7 mars dernier avec un tweet des plus alléchants, PNL, dont le dernier album remonte à 2016 avec Dans la légende, vient d’officialiser son grand retour. Ce vendredi 22 mars, Ademo et N.O.S ont en effet rompu leur silence en dévoilant leur nouveau single et clip « Au DD », toisant Paris du haut de la Tour Eiffel lors des premiers plans. Au passage, les rappeurs de Corbeil-Essonnes ont annoncé la date de sortie de leur très attendu prochain album, Deux Frères, qui sortira le 5 avril prochain.

Remarquée en 2017 pour son EP Marée Basse, qui l’avait érigée comme l’un des nouveaux espoirs de la scène pop francophone, la Suisse Charline Mignot, plus connue sous le pseudonyme de Vendredi sur Mer, se jette aujourd’hui à l’eau en offrant son premier album : Premiers Émois.

Composé de 17 pistes, ce dernier précise l’univers romantique de la jeune femme, caractérisé par sa voix lascive, qu’elle mue dans un chant parlé, des sonorités électro-pop nostalgiques, et des visuels on ne peut plus rétro. Un premier long format magnétique, auquel Vendredi sur Mer donnera vie cet été sur les scènes de plusieurs festivals dont Dour ou Les Vieilles Charrues, avant de prendre d’assaut l’Olympia pour un concert inédit le 30 novembre prochain.

Le 22 février dernier, Alice Vanor, alias Alice et Moi, livrait Frénésie : un second EP sensuel et envoûtant, à travers lequel la Parisienne évoquait avec brio la quête générationnelle d’une fille de son époque, celle qui fantasme sur les rappeurs, traîne seule dans les bars le soir, et fait l’amour quand bon lui semble.

Désireuse de nous immerger un peu plus dans son univers, Alice et Moi partage aujourd’hui le clip de « Je suis all about you », la quatrième piste du projet. Réalisée par la talentueuse Emma D’Hoeraene, que l’on retrouvait déjà derrière le clip de « Sortir avec un rappeur », cette nouvelle vidéo nous ouvre les portes d’un lendemain de fête aussi glamour qu’étrange, où la chanteuse, en seule âme éveillée, rêve en solitaire à son âme sœur.

Après avoir sorti les singles « Rock Music », « The End », « Send Help » et « Still Life » le mois dernier, Shlohmo délivre à présent son tout nouvel album : The End. Un obscur disque, dans lequel le producteur américain, de son vrai nom Henry Laufer, façonne un genre singulier, que l’on pourrait décrire comme du rock électronique apocalyptique.

Marqué par une série de titres inquiétants, mêlant guitares aux sonorités distordues et obscures notes de synthés, The End évoque selon son créateur « la fin du monde depuis le point de vue de celui qui fume une cigarette étendu sur le canapé en regardant la vie s’éteindre. » Une nouvelle collection qui s’inscrit dans une discographie déjà bien chargée, puisque le natif de Los Angeles a déjà derrière lui cinq EPs et trois albums.

Océane Belle, alias Sônge, est de retour. Deux ans après son premier EP, portant son nom, qui avait attiré l’attention grâce à l’envoûtant « Now », la compositrice, chanteuse, productrice et DJ originaire de Quimper livre aujourd’hui son tout premier album : Flavourite CÂLA. Un projet précédemment annoncé par les singles « Roses », « Magic Hairdo » et « Crépuscule des dieux », avec lequel elle repousse toujours plus loin les frontières de son électro-pop onirique.

Pour donner vie à ce premier disque aux allures de voyage interstellaire et cosmique, qui a été composé entre Paris, Cuba, la Corse et la Bretagne, Sônge a choisi de réunir « toutes [ses] couleurs et fragrances favorites », laissant glisser sur ce projet toutes les visions, toutes les histoires, toutes les sensations qui l’inspirent et la fascinent depuis sa tendre enfance. Elle s’est également entourée de plusieurs artistes de talent : Myd, qui se cache derrière les arrangements des morceaux ; Nk.F, ingénieur du son sur les albums à succès de PNL ; sans oublier le beatmaker et rappeur strasbourgeois Ash Kidd, dont la voix hante le très bon « Soukounian ». Un disque intensément riche et coloré, à découvrir ci-dessous. Retrouvez également son interview ici.

En début d’année, la chanteuse et productrice égypto-iranienne Lafawndah, souvent comparée à FKA twigs, levait le voile sur « Daddy » : un morceau entre ombre et lumière, avec lequel cette intrigante artiste annonçait la venue de son premier album, Ancestor Boy. Disponible ce vendredi 22 mars, cet opus, à la croisée des genres entre R&B et productions expérimentales, se lit comme une ode aux innombrables influences qui nourrissent l’ADN musical de Yasmine Dubois (de son vrai nom), née à Paris mais élevée entre Téhéran, New Delhi, le Mexique et New York, où elle est désormais installée.

Et s’il s’agit de son premier long format, Lafawndah n’en est cependant pas à son coup d’essai. En 2016, elle livrait Tan, un premier EP sorti sur le mythique label Warp (connu pour abriter des noms aussi prestigieux qu’Aphex Twin, Brian Eno ou Flying Lotus), avant de diffuser courant 2017 et 2018 une série de mixtapes intitulées Honey Colony.