JT : « Je ne peux plus me permettre ni le chaos, ni les dramas »

Article publié le 4 novembre 2023

Texte : Thémis Belkhadra. Photographe et direction artistique : Shadrinsky. Coiffure : Tevi Washington. Stylisme : Charlotte Buchal. Maquillage : Laura Yard. Chef opérateur : Vincent Le Borgne. Set design : Antoine Dugrand Castaignede. Production : Dissidence.

Après avoir longtemps traîné une réputation de tête brûlée du rap US, JT veut à présent se montrer sous un nouveau jour. Apparue ces derniers mois aux côtés de Nicki Minaj et Kali Uchis, la jeune femme a sorti cet été son premier single solo en quatre ans, « No Bars », 
Après avoir longtemps traîné une réputation de tête brûlée du rap US, JT veut à présent se montrer sous un nouveau jour. Apparue ces derniers mois aux côtés de Nicki Minaj et Kali Uchis, la jeune femme a sorti cet été son premier single solo en quatre ans, « No Bars », suscitant de folles rumeurs sur l’avenir des City Girls — le duo qu’elle forme avec son amie d’enfance Yung Miami depuis 2017. Placée en détention pour fraude en 2018, JT porte aujourd’hui un regard apaisé sur son parcours et aspire à mettre sa notoriété au service de causes utiles. Tout juste entrée dans la trentaine, elle accompagne désormais d’autres ex-détenues vers la réinsertion avec son projet No Bars Reform, file le parfait amour avec Lil Uzi Vert et se dit « plus passionnée que jamais » par sa carrière musicale.

THÉMIS BELKHADRA : Enchanté JT, c’est un plaisir de pouvoir discuter avec toi ! Tu es dans quel coin en ce moment ?
JT : Je suis à Los Angeles pour célébrer l’anniversaire de mon amie Monica, qui nous a quitté·e·s il y a peu. On a partagé un déjeuner en sa mémoire ce matin, et je viens juste d’arriver chez moi. 
Mes condoléances… Tu as d’ailleurs dédié le clip de ton dernier single à cette amie…
C’est une pilule très dure à avaler. Les ami·e·s qui nous quittent nous manqueront toujours, on ne s’en remet jamais vraiment… Tout ce qu’il nous reste, ce sont des souvenirs auxquels s’accrocher pour affronter la vie. Monica était une personne très importante pour moi. Avant son décès, elle s’était mise en tête de débloquer un budget fou pour m’aider à réaliser le clip de « No Bars ». Elle avait des idées, voulait engager un réalisateur européen… Lorsque l’on discutait avec Monica, on parlait souvent du bonheur, de la liberté et d’éthique au travail. Dédier ce clip à sa mémoire, c’est une façon de lui dire que je continue d’avancer vers ces objectifs.
Qu’elle repose en paix… À propos de « No Bars », tu as décrit ce morceau comme une façon de revendiquer le « respect que tu mérites dans la musique ». En tant qu’artiste, quelles sont tes ambitions aujourd’hui ?
Tu sais, je fais du son depuis que je suis toute petite. Mon père était producteur de musique, il m’a toujours poussée à m’exprimer de cette façon. Mais en grandissant, j’ai presque fini par voir la musique comme une corvée. En sortant de prison en 2020, ma carrière ne m’intéressait plus. J’étais abattue par les souvenirs de l’halfway house [un centre de réadaptation américain pour ancien·ne·e·s détenu·e·s, NDLR] et l’atmosphère lourde du confinement ; j’étais submergée par tant d’émotions que j’avais oublié pourquoi j’aimais faire du son. Aujourd’hui, je me sens plus passionnée que jamais et je travaille d’arrache-pied, car j’ai pris conscience de mon talent. En vrai, peu d’artistes peuvent vraiment rivaliser avec mon rap aujourd’hui. Je suis en train de passer au niveau supérieur et je veux faire les bons choix pour être respectée en tant qu’artiste.
Tu as conclu ce même post avec la phrase « it’s only me vs. anxiety » [« C’est simplement moi contre mon anxiété », en français, NDLR]. Ça m’a surpris, car je te percevais plutôt comme une personne qui a une grande confiance en elle-même… Comment se manifeste cette anxiété chez toi ?
Tu peux tout à fait avoir confiance en toi, être ambitieuse et travailler dur tout en souffrant d’anxiété… Tu peux être atteinte de trouble déficit de l’attention et rester une bad bitch : on ne choisit pas ses batailles. Ce qu’il faut, c’est apprendre à trouver l’équilibre.
Comment trouves-tu le tien ?
Je fonce, je bosse, je reste auprès de mes ami·e·s proches, je ris, j’explore… Mais en premier lieu, je prends le temps de m’occuper de moi, car j’ai compris que j’étais ma propre BFF.

JT : « Les drogues ont détruit ma famille, donc je m’en tiens éloignée et je ne recommande à personne de s’y mettre. »

Tu as confié en interview que les drogues avaient ruiné ta vie, tu peux m’expliquer pourquoi ?
Ma mère, mon père, ma tante, ma grand-mère… Il·Elle·s étaient tous·tes accrocs. Les drogues ont détruit ma famille, donc je m’en tiens éloignée et je ne recommande à personne de s’y mettre. Ça coûte cher et ça ne sert pas à grand-chose. Le problème, c’est que beaucoup de gens se reposent sur la drogue pour créer… Comme s’ils ne savaient pas fonctionner sans. Je suis contente de n’avoir jamais eu besoin de ça.
Tu évoquais plus tôt les deux années que tu as passées en prison… Comment as-tu vécu cette expérience ?
Je vois de plus en plus ce séjour comme un cadeau… Avant 2018, j’étais une fille très insouciante, sauvage et un peu déconnectée de la réalité. Là-bas, j’ai appris à être plus responsable, plus consciente des drames qui peuvent se produire au cours d’une vie et du nombre de femmes qui doivent faire face à de vrais problèmes partout dans le monde. Être enfermée pour la première fois de ma vie avec autant de femmes différentes pendant si longtemps m’a reconnectée à ma féminité et m’a rendue plus emphatique. Certaines avaient des enfants et un mari qui leur manquent, d’autres étaient lesbiennes ou transgenre… J’ai fait beaucoup de rencontres qui m’ont nourrie, m’ont ouvert l’esprit et m’ont permis de mieux comprendre la personne que je suis.

JT : « Rester fidèle à soi-même, ce n’est pas si important, finalement. Il ne faut pas avoir peur de grandir et d’évoluer dans le bon sens. »

Suite à ta sortie de la halfway house, tu as monté une association. Quel est son objectif ?
No Bars Reform est un projet que j’ai fondé pour accompagner d‘autres ex-détenues vers la réinsertion : on les aide à trouver un logement, un·e thérapeute, un emploi… Je visite beaucoup de centres de détention pour mineur·e·s, de prisons pour femmes, de halfway houses… C’est un projet qui me tient à cœur et que je compte encore développer cette année.
Tu m’as dit t’être reconnectée à ta féminité en prison. Qu’est-ce que c’est qu’être une femme, pour toi, en 2023 ?
Être une femme, c’est être une survivante. Certaines détenues étaient là depuis si longtemps… On sous-estime la force des femmes et leur don pour la survie. Le simple fait d’être capable de prendre soin de leur famille et de garder la tête froide face aux difficultés, c’est colossal. Mon expérience à l’halfway house m’a aussi permis de prendre conscience de notre capacité à rassembler et à faire du bien à une communauté. La sororité que j’y ai trouvée m’a rendue plus mature. Je ne suis plus l’enfant que j’étais.
Tu sembles avoir beaucoup changé ces dernières années, c’est vrai. Comment te sens-tu à présent ?
Chaque jour qui passe, j’essaie d’être une meilleure personne. Rester fidèle à soi-même, ce n’est pas si important, finalement. Il ne faut pas avoir peur de grandir et d’évoluer dans le bon sens.
En 2018, des internautes ont ressorti de vieux tweets dans lesquels tu insultais un internaute de « pédé ». Tu avais alors été accusée d’homophobie. Quel regard portes-tu sur cette époque ?
Je n’ai jamais tenu de propos insultants à l’encontre de la communauté gay : j’ai grandi entourée de personnes LGBT et n’ai que de bons sentiments à leur encontre. J’ai utilisé le terme « faggot » pour m’adresser à quelqu’un sur Twitter, mais ça n’a jamais été une insulte pour moi. À Miami, on s’exprime de façon crue, et à l’époque de ces tweets, les seules personnes qui me suivaient vivaient dans mon quartier. J’étais peut-être en train de troller un gars du coin qui cherchait l’embrouille, mais je n’ai jamais voulu blesser qui que ce soit. Cette négativité sur internet, ce n’est pas drôle et je comprends que les personnes concernées en aient assez. Quand j’y repense, je ne suis pas fière… J’étais un peu chaotique. 
Ce n’est pas toujours un défaut, si ?
J’aime toujours cette énergie, mais je préfère l’observer de loin. Je ne peux plus me permettre ni le chaos, ni les dramas. 
As-tu trouvé une sororité comparable à celle de l’halfway house dans le rap ?
C’est incomparable. Je n’aurai jamais la même proximité avec les gens de l’industrie qui traversent ma vie et ces femmes avec qui j’ai partagé mon quotidien pendant deux ans !

JT : « Je ne crois pas que le rap doit être politique : on n’est plus à l’époque de Run DMC ! Il s’agit avant tout de sortir ce que l’on a dans la poitrine et de se sentir libre. »

Je te pose cette question car j’ai parfois l’impression que les femmes sont mises en compétition dans le rap… Quelle a été ton expérience personnelle ?
Pour moi, ça n’a pas été le cas : j’avais la chance d’être avec Yung Miami. Nous n’avons jamais eu besoin de faire de compromis, car nous étions deux amies : c’était un vrai cheat code [cette expression fait référence aux codes de triche permettant d’obtenir des avantages dans les jeux vidéos, NDLR] pour se lancer dans cette industrie. 
En tout cas, tu collabores presque toujours avec d’autres femmes. Y a-t-il une raison particulière à cela ?
Hmm, je ne sais pas : je n’ai collaboré qu’avec… T’as raison en fait : c’est vrai que la plupart de mes feats sont avec d’autres filles. 
Kali Uchis par exemple, qui t’a invitée sur son dernier single…
That’s my girl ! Il y a des artistes avec qui on collabore pour le clout et d’autres, comme Kali, par amour sincère de l’énergie qu’il·elle·s dégagent. On s’est beaucoup amusées en enregistrant ce morceau. Elle m’a invité chez elle et m’a tout de suite mise à l’aise. C’est un ange, une bad bitch et une artiste au sens le plus noble du terme. Je suis très reconnaissante, car je rêvais depuis longtemps de collaborer avec elle. J’espère que l’on enregistrera d’autres titres ensemble à l’avenir.
Tu as aussi eu l’occasion de collaborer avec Nicki Minaj. Quel souvenir en gardes-tu ?
J’ai l’impression de ne pas avoir encore officiellement collaboré avec Nicki, mais je suis plus que reconnaissante qu’elle m’ait invitée sur le Queen Mix de « Super Freaky Girl ». Et je suis d’autant plus touchée qu’elle a choisi mon couplet pour ouvrir le morceau… Je ne cherche pas à faire de l’ombre aux autres filles, mais je crois qu’elle a bien vu que j’avais un truc en plus [rires]. Nicki Minaj est une personne fantastique : une icône, un mentor… Elle est intelligente, sait tout sur tout et c’est pour ça qu’elle domine le game depuis 15 ans. Aujourd’hui encore, elle continue de se dépasser à chaque fois : c’est bel et bien LA putain de reine du rap. Je ne dis pas ça seulement parce qu’elle est Nicki Minaj, mais parce qu’elle m’a invitée chez elle et que j’ai vu quel genre de femme elle est dans la vie. Toutes les rappeuses devraient prendre exemple sur elle et aspirer à obtenir son soutien.
Ce truc en plus… Est-ce la raison pour laquelle tu travailles de plus en plus en solo ?
Okay, laisse-moi clarifier une chose : je n’ai absolument pas l’intention de lancer un projet solo. Qu’est-ce qui te fait penser ça ? 
Seulement la sortie de « No Bars » et tes récents featurings…
Ah oui, bon… Écoute, c’est la première fois que j’en parle en interview et j’ai envie de le faire avec sincérité. Je ne me lance pas en solo : je compte bien rester une City Girl à jamais. Mais j’avoue que l’idée d’un projet solo m’intéresse : m’offrir un espace de création plus intime pour développer une approche plus personnelle, explorer d’autres sonorités… Caresha [le prénom de la rappeuse Yung Miami, NDLR] a créé sa ligne de merch : Caresha Please. Ce n’est pas un drame d’avoir des projets en parallèle de notre aventure en duo. Les gens s’imaginent toujours qu’il y a des histoires entre nous, mais pas du tout : Caresha est ma sœur et nous seront toujours les City Girls.

Quelles libertés supplémentaires t’accorderais-tu dans un projet solo ?
J’aimerais m’amuser un peu plus sur l’aspect musical et esthétique. Fréquenter mon petit-ami m’a ouvert les yeux sur cet aspect du travail : j’admire Uzi pour cette raison. La liberté qu’il s’offre dans sa musique et son style vestimentaire est très inspirante. Il me donne envie de tester de nouvelles choses.
Auparavant, on associait beaucoup le rap et les luttes sociales. Est-ce que cette imbrication a encore du sens pour toi aujourd’hui ?
Non, je ne crois pas que le rap doit être politique : on n’est plus à l’époque de Run DMC ! Il s’agit avant tout de sortir ce que l’on a dans la poitrine et de se sentir libre. Que tu sois triste, heureuse ou dans ton mode bad bitch, tu peux toujours en faire un couplet. Le rap, c’est prendre du plaisir à s’exprimer librement sur une instru. Mais pourquoi tu me poses ces questions ? Tu veux te lancer dans le rap [rires] ? 
Pourquoi pas, c’est tentant ! Mais ce qui me fait peur, c’est surtout la notoriété… D’ailleurs, comment te sens-tu vis-à-vis de toutes les rumeurs qui circulent sur les City Girls ou sur ton couple ?
Je n’aime pas ça, mais ça fait partie du job, donc je n’ai pas le choix : il faut s’endurcir pour ne pas laisser des inconnu·e·s tout gâcher. Je pense qu’il·elle·s devraient s’occuper autrement, mais si il·elle·s veulent regarder, qu’il·elle·s regardent. Aujourd’hui, je ne calcule même plus ça. Qu’on m’aime ou qu’on me déteste, on s’intéresse à moi : c’est plutôt bon signe. 
Doja Cat n’a pas hésité à tacler ses fans trop intrusif·ve·s il y a quelques semaines. Qu’est-ce que tu en as pensé ?
Tu sais, c’est parfois frustrant d’être artiste. À chaque fois que tu ouvres ton téléphone, les gens ont un tas d’opinions différentes à ton sujet. Il·Elle·s t’expliquent comment gérer ta carrière, quand sortir ta musique, qu’il·elle·s préféraient quand tu portais un appareil dentaire… On commente ton poids, ta coiffure, ta façon de chanter… Mais tout le monde grandit : la taille change, la voix et les idées aussi ! On ne peut pas rester la même personne que l’on était hier. Quand le public est trop attaché au passé, il t’empêche d’avancer et ça peut devenir compliqué. Je ne crois pas qu’elle voulait blesser qui que ce soit, mais elle devait en avoir ras-le-bol ce jour-là. Je suis sûre que les gens peuvent comprendre.
Ça doit être un stress de dingue toutes ces notifications…
Oui c’est vrai ! Les gens croient que le label gère et filtre nos réseaux. Non : on voit tout. On cherche à faire de notre mieux pour trouver notre place dans une industrie qui est complètement saturée. On oublie parfois que les artistes sont des êtres humains comme les autres. 
Au final, ce sont les labels ou les fans qui exercent le plus de pression sur les artistes ?
No comment [rires ] ! 
Tu as dit que tu resterais une City Girl pour toujours : un nouvel album est donc prévu pour bientôt ?
Oui ! L’album est prêt, il ne reste plus que quelques détails à finaliser, comme la cover, que nous allons shooter dans quelques jours. Il sortira très bientôt, et d’autres surprises sont déjà prévues pour la suite.

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