NFT, bitcoin, blockchain… La récente frénésie autour du crypto-art a mis en lumière l’impact environnemental du monde virtuel. Une pratique très énergivore qui questionne également notre propre usage du numérique à l’heure où on scrolle, streame et poste sans aucune limitation.
Le 12 mai dernier, le patron de Tesla, Elon Musk, publiait un tweet fracassant sur le bitcoin, déplorant l’impact environnemental du minage de la cryptomonnaie, faisant chuter son cours de 56 600 dollars à 50 000 dollars en quelques heures – après des mois de hausse continue. Dans la foulée, il annonçait que Tesla suspendait les paiements en bitcoin et recommencerait à utiliser la cryptomonnaie « dès que le minage passera à une énergie plus durable ». « Nous sommes préoccupé·e·s par l’utilisation croissante de combustibles fossiles pour le minage et les transactions de bitcoins, en particulier le charbon », expliquait-il sur Twitter. La création du bitcoin, notamment en Chine ou en Islande, mobilise une énergie démesurée. Une étude récente initiée par l’Université de Cambridge indique que la cryptomonnaie consomme actuellement environ 100 TWh par an, soit presque autant que la consommation électrique des Pays-Bas (110 TWh).
Tesla & Bitcoin pic.twitter.com/YSswJmVZhP
— Elon Musk, the 2nd (@elonmusk) May 12, 2021