Club Sandwich,
folies nocturnes

Article publié le 28 octobre 2014

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Depuis 2005, Marc Zaffuto et Emmanuel d’Orazio bousculent la nuit parisienne en organisant leurs soirées Club Sandwich. On y danse, on y rit et on s’y amuse follement… de quoi ressusciter les plus belles heures du Palace ! Interview de deux investigateurs surdoués de la fête.

D’après vous, quelles qualités doit absolument posséder un costume réussi ?

Emmanuel d’Orazio : L’originalité, la qualité du détail, de la fabrique mais surtout le fait de se sentir bien dans son costume. Rien de pire que de faire endimanché. Il faut VIVRE son costume.

Marc Zaffuto : Il y a être costumé et il y a être déguisé. Ce n’est pas la même chose… Il faut se l’approprier. Si votre costume provoque chez les autres une réaction d’émerveillement et d’amusement, alors c’est réussi !

Qu’apportent les costumes et l’apparat à une fête ?

E. d’O. : C’est un liant magique qui opère sur une fête, cela permet aux invités de se mettre dans la peau d’un personnage, et de faire aussi des rencontres qui n’auraient jamais eu lieu autrement…

M.Z. : Car on range sa timidité sous le costume. Lorsque tous les invités jouent le jeu, plus personne n’est alors vraiment lui-même, les tabous volent en éclats… Et la vraie fête peut commencer !

Les soirées Club Sandwich n’ont pas pris une ride. Comment faites-vous pour maintenir le suspens, la bonne humeur, la danse ?

M.Z. : Nous célébrons notre 10ème saison en 2015. Nous avons toujours essayé de nous réinventer, en changeant de lieu, de direction artistique tout en restant fidèle à notre ADN. Cette saison, nous sommes chaque mois au YoYo – Palais de Tokyo avec notre Club Sandwich Bang Gang. On s’y amuse comme à nos premières soirées ! Une super production avec une vraie scène pour présenter les performances de nos artistes (Allanah Starr ou House of Drama), un sound system fantastique pour la House Music de nos DJ et des vidéos hallucinantes projetées sur écran géant. Tous les sens sont stimulés.

E. d’O. : Club Sandwich, c’est une remise en question après chaque soirée pour que la prochaine soit encore mieux que la précédente… Concernant la bonne humeur, nous nous donnons à 1000 % ces soirs-là, nous pouvons même avoir le trac. Et tous les artistes (DJ ou performers) avec lesquels nous travaillons à chacune de nos soirées contribuent à cette envie de danser et de s’oublier jusqu’au bout de la nuit.

Un très beau souvenir à nous raconter ?

E. d’O. : Le bal masqué du Grazia que nous avons organisé pour fêter le premier anniversaire du magazine, en 2010. Magique ! Mais encore bien d’autres comme nos toutes premières soirées en 2005, au Néo, avec seulement les copains.

M.Z. :  Notre première soirée à New York pendant les collections ou toute la ville se damnait pour y accéder ! C’était digne d’une porte du Studio 54. Les afters party du diner du Sidaction et nos numéros de Cabaret Déjanté, le premier live d’Hollysiz pour le huitième anniversaire de Club Sandwich…

Et l’un de vos pires moments ?

E. d’O. : Mon make-up raté pour la soirée de nos 5 ans, notre fabuleux maquilleur Greshka était coincé sur les défilés à Milan. « La Club Sandwich se marie », tel était le thème… et nous invitions tous nos amis à se marier ce soir là. Avec Marc, nous avions traversé tout Paris en calèche avant d’arriver à l’Espace Pierre Cardin pour notre fête. Rassurez-vous : après quelques coupes de champagne, je trouvais mon make-up parfait.

M.Z. : Les pires moments, ce sont les pannes techniques contre lesquelles nous ne pouvons rien faire : la climatisation qui saute et qui transforme votre club en hammam, le soundsystem ou encore la machine à glaçons qui claquent. Ou cette fois, au Néo, où le plafond s’est écroulé mais il était hors de question que la soirée s’arrête ! Les gens empilaient des poufs en cuirs pour créer des colonnes et soutenir le plafond … Surréaliste.

Quand et comment vous êtes vous rencontrés ?

E. d’O. : À Paris en 1993, par le biais d’un ami en commun. Ce sont quelques années après que nous avons vraiment commencé à sortir tout le temps ensemble… Un duo de choc !

M.Z. : J’ai cette image d’Emmanuel dansant au Privilège, un de ces dimanches soirs. J’ y allais beaucoup à l’époque. Il était vêtu d’une salopette en jean et était torse nu. Je l’ai trouvé à la fois très sexy et très drôle. Plus tard, nous avons fait les 400 coups ensemble ! Lorsque nous arrivions à une fête tous les deux, il se passait quelque chose d’inexplicable. Nos deux énergies réunies transformaient n’importe quelle soirée en véritable débauche de rire. Il fallait que nous en fassions quelque chose, c’était un peu comme un don de la nature. Ainsi est né Club Sandwich.

Si vous aviez une devise ?

E. d’O. : « I want it more, more and more and more ! »

M.Z. : « Reste excité par la vie ! Ose ! Crois en toi ! Souris ! Aime ! Partage ! »

Un texte de Texte Sophie Rosemont.

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