Recherche.
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Alors que tu bloques depuis quelques jours, tu as soudain L’IDÉE que tu attendais… Mais tu n’as pas ton ordinateur avec toi. Même en balade, posé·e au café du coin ou dans une file d’attente, la nouvelle application mobile Adobe Firefly te permet de donner vie aux créations les plus ambitieuses grâce à l’IA générative. Depuis ton téléphone, tu disposes de tous les outils nécessaires pour t’exprimer, tout en étant assuré·e que ton travail est automatiquement synchronisé avec ton compte Creative Cloud.
Prépare-toi à vivre un week-end de folie : Yardland revient en force à l’Hippodrome de Paris-Vincennes pour une deuxième édition qui promet d’enflammer l’été. Une line-up monumentale, des installations immersives, un food court alléchant et une avalanche de surprises… Le festival s’impose comme le rendez-vous musical et culturel à ne pas manquer. Entre vibes survoltées et esprit bienveillant, Yardland célèbre les cultures populaires dans toute leur richesse.
Ce lundi 30 juin, les onze finalistes du prix ANDAM 2025 se sont retrouvé·e·s dans les jardins du Palais-Royal. À l’issue de cette soirée, le jury, notamment composé de Sarah Andelman, Alexandre Mattiussi ou encore Carlos Nazario, a distingué quatre talents prometteurs. Grande lauréate de cette édition, Meryll Rogge s’est imposée grâce à un vestiaire audacieux, mêlant rigueur classique et liberté d’allure. Diplômée de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, la créatrice belge remporte ainsi le Grand Prix de l’ANDAM.
Jusqu’au 4 juillet, l’univers fascinant de Harry Nuriev s’expose au 15 rue du Louvre, à Paris, dans un showroom présentant les pièces de décoration et de mobilier nées de sa collaboration avec l’enseigne allemande Westwing. À travers son studio Crosby Studios, le designer russe a imaginé une série de canapés, de miroirs, de lampes, de paniers pour chiens ou d’objets en marbres invariablement habillés du même damier gris et blanc. Une manière pour Harry Nuriev d’explorer la notion de « point zéro » digital, en clin d’œil au même motif servant de toile vierge sur les applications telles que Photoshop.
Après avoir cité Picasso et Cézanne, Simon Porte Jacquemus semble cette fois-ci avoir regardé du côté des tableaux de Jean-François Millet, à l’instar « Des Glaneuses ». Transcrivant la simplicité et le caractère humble induit par le travail de la terre à travers des silhouettes monacales, l’absence de fioritures et la pureté du noir et du blanc, le créateur propose également un prosaïque upgradé. Ici, fidèle à sa démarche duchampienne, Simon Porte Jacquemus transforme l’ordinaire en œuvre d’art et habille les poireaux et autres fruits et légumes ainsi que leurs cagettes de cuir, parsemant les silhouettes souvent en popeline de coton de touches colorées.
Inspirée par l’esprit japonais d’itadakimasu, prononcé avant chaque repas en signe de respect, la collection printemps-été 2026 de Masayuki Ino pour le label Doublet rend hommage à la gratitude envers la nature, les vies qui la cultivent, et les savoir-faire nécessaires à la production de nourriture. Appliqué à la mode, l’itadakimasu donne naissance à des pièces construisant une mode plus respectueuse de la nature, confectionnées à partir de peaux de poisson, de membranes d’œufs, ou encore de filets de pêche upcyclés.
Sous les plafonds féeriques du Musée des Arts Décoratifs, Colm Dillane invitait les spectateur·ice·s du dernier show de son label KidSuper à vivre un voyage entre imaginaire et optimisme, mêlant silhouettes lunaires, inspirations vintage et une collaboration folle avec Mercedes-Benz. Entre costumes rétro, pièces peintes évoquant des dessins enfantins et accessoires littéraires, la collection printemps-été 2026 de KidSuper incarne le courage du fait d’essayer, même lorsque le succès n’est aucunement garanti.
Pour sa collection Kenzo printemps-été 2026 présentée au Maxim’s, Nigo signe un savant mélange entre héritage et modernité, inspiré par le studio parisien de Kenzo Takada dans les années 1970 et par la Factory d’Andy Warhol. Tigres iconiques et coquelicots vibrants reprennent vie sur des silhouettes jouant avec les codes classiques pour les détourner avec malice. Tailoring italien, streetwear et touches punk cohabitent sur une seule et même silhouette, dans un esprit ludique et libre, célébrant un été joyeux et insouciant.
Pour célébrer l’ouverture de son nouveau flagship au 34 avenue Montaigne, Moynat dévoile une collection capsule exclusive en édition limitée de sacs cabas en toile brune signature, inspirée des malles d’archives et noue une collaboration unique avec l’artiste Michael Samuels, qui habille pour l’occasion la vitrine d’une sculpture contemporaine, réinventant l’univers du voyage selon Moynat. Fidèle à son héritage, le malletier propose aussi des personnalisations sur-mesure, célébrant le savoir-faire artisanal unique de ses ateliers, entre tradition et modernité.
Pas de défilé cette saison pour Marine Serre, qui choisissait d’accueillir la presse le temps d’une présentation et d’un cocktail à l’ambiance intimiste et engagée. Accueilli·e·s par des mannequins s’embrassant, vêtus de combinaisons moulantes imprimées des emblématiques croissants de lune du label en all-over, les invité·e·s ont pu découvrir la collection avec les explications en live de la créatrice, soulignant son approche du « care », plus que jamais essentielle aujourd’hui.
Présenté au Musée des Arts et Métiers, l’unique show de Craig Green de l’année convoquait les Beatles, s’inspirait des patrons de manteaux pour chiens pour les adapter aux humains et mettait en scène les mannequins avec des lunettes scintillantes donnant au regard une puissance lumineuse. Hybride, tactile et sentimentale, la vision de la masculinité du créateur semblait également habitée par l’idée du vêtement comme mémoire ou vestige du passé.
Au Palais de Tokyo, Rick Owens signe un nouveau show spectaculaire, où les silhouettes plongent littéralement dans l’eau avant de ressurgir trempées. Baptême gothique, introspection sur la gloire et la mort, hommage à son propre parcours… Dans cette collection faite de nylon, denim, soie et cuir, Rick Owens explore son ADN : un « elegant sleaze » radical, où shorts découpés, vestes effilochées et capes de cuir frangées composent un vestiaire théâtral et brutal, sublimé par la mise en scène aquatique.
Avec « Huron », Willy Chavarria livre un hommage puissant à ses racines et à sa communauté. Sur un podium habité par une performance en soutien aux droits des migrant·e·s (trente-cinq hommes agenouillés en blanc, clin d’œil aux prisons salvadoriennes et à la politique de renvoi d’immigrés de l’ère Trump), le créateur réaffirme sa vision d’une mode porteuse d’amour et d’activisme.