L’artiste new-yorkaise vient de dévoiler le clip insolent et jouissif de Decline Him, où elle brille d’une assurance badass à mi-chemin entre Nicki Minaj et Azealia Banks.
Le rap n’avait pourtant rien d’une évidence pour cette artiste originaire du Bronx. Elle y vient par hasard, après avoir baignée dans la vie nocturne de sa ville natale au côté du collectif artistique Cunt Mafia, mené par l’excentrique Contessa Stuto, et dont Cakes Da Killa a fait partie avant que sa carrière ne décolle. Un soir, Quay Dash se lance dans un freestyle qui impressionne les deux amis avec qui elle se trouve. Elle décide alors de se lancer.
Elle sort plusieurs morceaux enragés et enchaîne les lives dans différentes boîtes de nuit. Puis la rappeuse quitte la Cunt Mafia pour se concentrer sur sa carrière solo, et mieux se distinguer du reste du crew. Alliée à six producteurs dont l’avant-gardiste Celestial Trax, elle compose un premier EP remarqué en 2016, avant de livrer sa mixtape Satan’s Angel dans la foulée. L’artiste signe ensuite sur le label londonien Perth Records, qui l’encourage à piocher dans ses précédents projets pour sortir Transphobic, qui ne comprend qu’un titre inédit : Bossed Up, produit par SOPHIE de PC Music. Elle y dénonce les comportements transophobes auxquels elle doit faire face dans sa vie de tous les jours, alors qu’au moins 18 personnes trans ont été assassinées cette année aux États-Unis.