Que faut-il retenir des Fashion Weeks femme hiver 2020 ?

Article publié le 10 mars 2020

Photo : Moncler 8 Richard Quinn automne-hiver 2020.
Texte : Henri Delebarre et Julie Ackermann.
09/03/2020.

De la performance d’Arca chez Burberry aux coulisses dévoilées chez Gucci en passant par le casting queer de Valentino ou encore le décor apocalyptique de Balenciaga, découvrez les moments les plus marquants des Fashion Weeks femme automne-hiver 2020 de New York, Londres, Milan et Paris.

Alors que planait l’ombre du coronavirus, notamment sur Milan et Paris où les annulations se sont multipliées, le Fashion Month automne-hiver 2020-2021 aura eu une saveur bien particulière. À Paris, qui clôturait comme d’habitude le bal et accueillait une horde de mannequins, acheteurs et journalistes en provenance directe de Milan, le Covid-19 s’est invité dans nombre de conversations mêlant inquiétude et incertitude ou, au contraire, insouciance voire optimisme. Frappée de plein fouet par l’épidémie, qui risque de peser lourd sur les chiffres d’affaires des entreprises, l’industrie de la mode a cependant plutôt démontré que le « show must go on ». De la réflexion sur le spectacle qu’est la mode de Gucci au premier défilé parisien de Kenneth Ize en passant par le lancement de la nouvelle ligne « Recicla » chez Margiela, les castings inclusifs de Chanel et Valentino ou encore les premiers pas de Felipe Oliveira Baptista chez Kenzo, voici les moments qu’il fallait retenir des Fashion Weeks automne-hiver 2020-2021 de New-York, Londres, Milan et Paris.

La conquête de l’Ouest de Tom Ford

Organisée du 7 au 12 février dernier, la Fashion Week de New York ouvrait comme toujours le bal du Fashion Month. Mais saison après saison, la ville semble être toujours plus à bout de souffle. Et pour cause : alors que certaines des plus grandes têtes d’affiches et quelques-uns des jeunes créateurs phares de la semaine de la mode new yorkaise (Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, Alexander Wang, Jeremy Scott, Pyer Moss ou encore Telfar Clemens) décidaient de délocaliser leur défilé à Londres ou Paris, ou passaient tout simplement leur tour cette saison, Tom Ford assénait un dernier coup de massue à New York en partant présenter sa collection à Los Angeles. Prise par celui qui est pourtant président du CFDA (Council of Fashion Designers of America), cette décision motivée par l’organisation deux jours plus tard des Oscars a suscité quelques vives critiques. Elle a cependant permis au créateur, qui faisait un clin d’œil au Los Angeles des années 70 à travers sa collection, de bénéficier de l’attractivité de la cérémonie. En témoigne l’armada de célébrités assises au premier rang : Jennifer Lopez, Miley Cyrus, Lil Nas X, Renée Zellweger, Tracee Ellis Ross, Demi Moore, Jason Momoa, Kate Hudson ou encore Jeff Bezos, PDG d’Amazon. Côté casting, Kendall Jenner, Bella Hadid et Gigi Hadid défilaient devant la papesse de la mode américaine Anna Wintour, qui avait également fait le déplacement avant de regagner la côte est, de plus en plus délaissée.

La performance d’Arca pour Burberry 

Depuis sa nomination au poste de directeur artistique chez Burberry, Riccardo Tisci donne un nouveau souffle à la marque britannique en jouant sur une dichotomie : d’un côté il célèbre l’héritage bourgeois de la marque ; de l’autre, il introduit dans son vestiaire des formes plus déconstruites et plus jeunes. Une dualité qui n’est pas schizophrénique mais qui opère plutôt sur le mode d’un dialogue. À travers sa musique, le défilé Burberry présenté à Londres exprimait cette fluidité entre ces deux mondes. Ainsi, le designer italien a demandé à un duo de piano classique (les sœurs Labèque) de collaborer avec Arca, figure de proue de l’avant-garde expérimentale, afin d’imaginer l’ambiance sonore du show. Alors que défilait Kendall Jenner ou encore Bella Hadid sur un podium miroité, l’artiste vénézuélienne agrémentait et parasitait les mélodies mélancoliques des deux pianistes de bruits électriques et de voix abstraites, évoquant des drones et des messages brouillés.

Le méta-rituel de Gucci

Milan, 19 février, 15h. Le Gucci Hub accueillait une nouvelle fois l’un des spectacles les plus inoubliables de la Fashion Week. Quelques jours plus tôt, Alessandro Michele en personne avait annoncé le rendez-vous aux invités via un message vocal envoyé sur WhatsApp. Une manière peu conventionnelle de procéder pour un défilé de mode ? Certes, mais c’est parce qu’Alessandro Michele portait cette saison toute sa réflexion sur cet événement qu’il comparait à un rituel. Après être entrés par les coulisses où ils ont pu s’imprégner de l’effervescence des maquilleurs et coiffeurs s’affairant sur les têtes des mannequins habillés de peignoirs blancs, les membres du public ont ensuite pris place autour d’une imposante structure circulaire d’abord masquée par un rideau. Une fois révélé, le set imaginé comme un carrousel surmonté d’un métronome en néons offrait une métaphore du caractère cyclique du défilé de mode, et mettait l’accent sur le rythme effréné de son éternel recommencement, matérialisé en musique par le Boléro de Ravel. Prostrés sur cette plateforme tournante à côté de portants chargés des dernières créations de la maison, les mannequins se changeaient en direct devant l’assistance, aidés d’habilleurs vêtus de costumes gris, puis descendaient de leur piédestal pour entamer un ultime tour de piste. Dévoilant ce qui reste d’ordinaire caché, la mise en scène questionnait le statut du défilé et établissait une analogie avec le monde du cirque, évoquant l’idée de theatrum mundi.

Le génie de Moncler

« One house, different voices » : tel est le mantra de Moncler depuis que la marque spécialiste de la doudoune a lancé, en 2018 et sous l’impulsion de son PDG Remo Ruffini, le projet « Moncler Genius » qui consiste, chaque saison, à inviter plusieurs designers extérieurs pour créer simultanément des collections différentes. Pour cette troisième édition du projet, présentée dans une entrepôt abandonné de Milan abritant autrefois un marché alimentaire, Moncler accueillait pour la première fois Jonathan Anderson. Très attendue, la collection du créateur irlandais pour la maison réinterprétait notamment en version doudoune les shorts à volants de son défilé homme automne-hiver 2013. Ouverte au public toute la journée du 23 février et scindée en plusieurs espaces aux scénographies variées, la présentation « Moncler Genius » dévoilait également les nouvelles pièces imaginées par les créateurs avec lesquels la marque s’était déjà associée, dont notamment Simone Rocha, Craig Green ou encore Richard Quinn, qui signait une nouvelle collection très remarquée. En marge, Rick Owens, lui aussi invité par la marque à collaborer sur une ligne de vêtements, dévoilait le bus Moncler avec lequel il a effectué un road-trip aux États-Unis, en compagnie de sa femme Michèle Lamy.

Photos de gauche à droite : Moncler 1 JW Anderson automne-hiver 2020, Moncler 8 Richard Quinn automne-hiver 2020, Moncler 4 Simone Rocha  automne-hiver 2020, Moncler 5 Craig Green automne-hiver 2020.

Le show sans public de Giorgio Armani 

Lors de la Fashion Week milanaise, les invités au défilé Giorgio Armani prévu le dimanche 23 février recevait le matin même un mail leur annonçant l’annulation du show prévu dans l’après-midi « en raison des récents développements du coronavirus ». En effet, plusieurs villes italiennes avaient été placées en quarantaine alors qu’une centaine de cas d’infection avaient été signalés dans le nord de l’Italie, dont près d’une cinquantaine à Milan. Si les autorités sanitaires n’ont pas engagé de mesures particulières à l’égard de la Fashion Week, la maison italienne a préféré, par prévention, présenter sa collection à huis clos. Une première dans l’histoire de la marque. Le défilé était ainsi diffusé en direct sur les réseaux sociaux, les mannequins défilant dans une salle vide de toute assistance. La marque n’est cependant pas la seule à avoir annulé la présentation de sa collection à cause du virus. Cette saison, à Paris, plusieurs griffes chinoises (Masha Ma, Shiatzy Chen, Jarel Zhang, Calvin Luo…) ont été contraintes d’emprunter le même chemin alors que ces derniers jours Prada, Versace ou encore Gucci ont annoncé renoncer à leur défilé Croisière 2021 respectif à cause de l’épidémie.

La percée de Kenneth Ize

Imaan Hammam en ouverture, Naomi Campbell en clôture et Adwoa Aboah entre les deux : pour son premier défilé parisien, le créateur d’origine nigériane Kenneth Ize frappait fort. Diplômé de l’université des arts appliqués de Vienne, où il a grandi, et finaliste du Prix LVMH en septembre dernier, le designer dévoilait devant une salle comble une collection ultra colorée émaillée de créations contemporaines mettant en valeur l’aso oke, un tissu traditionnel tissé à la main par le peuple africain des Yorubas. Travaillant avec des tisserands nigérians et mettant un point d’honneur à préserver les techniques de tissage traditionnelles et les savoir-faire, Kenneth Ize célébrait l’étoffe bigarrée sur des vestes, des pantalons, des mini-jupes ou encore des combinaisons parfois matelassés et frangés. Une ode à la culture africaine et une mise en valeur de l’artisanat qui offre un nouveau coup de projecteur sur la mode issue du continent Africain, qui semble enfin bénéficier de l’attention qu’elle mérite. En témoignait également la présentation le lendemain du Sud-Africain Thebe Magugu, vainqueur du Prix LVMH en 2019.

Photos de gauche à droite : Kenneth Ize automne-hiver 2020.

Le luxe recyclé de Maison Margiela

Alors que la mode est taxée d’être la seconde industrie la plus polluante du monde, les initiatives liées au recyclage ou à l’upcycling se multiplient. Chez Maison Margiela, John Galliano a ainsi lancé une nouvelle ligne baptisée « Recicla » composée de pièces intégrant des vêtements achetés dans des boutiques de seconde main. Cette démarche, qui consiste à créer à partir de l’existant – et que l’on retrouvait d’une autre manière cette saison chez Guy Laroche (où des modèles d’archives étaient reteints et retaillés pour composer la nouvelle collection) -, témoigne d’une réelle prise de conscience quant à la nécessité d’agir pour la planète. Faisant écho au célèbre adage attribué à Antoine Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », elle affirme que la course à la nouveauté n’implique pas nécessairement de créer ex nihilo. Cousues sur les pièces concernées, des étiquettes « Recicla » retraçaient l’histoire des vêtements réutilisés. De quoi perpétuer le caractère visionnaire de Martin Margiela qui, de son côté, avait lancé en 1994 la ligne « Replica » pour regrouper ses répliques à l’identique de vêtements ou accessoires trouvés dans des friperies.

Photos de gauche à droite : Maison Margiela automne-hiver 2020.

La présentation de Nicolas Lecourt Mansion

Récompensée du Prix du label créatif de l’ANDAM l’année dernière, la jeune créatrice Nicolas Lecourt Mansion, diplômée de l’Atelier Chardon Savard, présentait jeudi 27 février sa collection automne-hiver 2020 chez Jean Louis La Nuit, un concept store et nightclub du 2ème arrondissement de Paris. D’abord mise en scène dans un lookbook avec Christine and the Queens et Noémie Lenoir en guise de mannequins, sa mode flamboyante apparaissait ici sur les épaules de ses amies Raya Martigny, Dustin Muchuvitz ou encore Inès Rau, qui dansaient dans la pénombre sous la lumière des néons. Figure de proue de la nouvelle garde la mode française, Nicolas Lecourt Mansion s’inspirait une nouvelle fois de l’univers de la lingerie et de la corseterie et proposait de longues robes du soir en satin, ou entièrement rebrodée de sequins rose bonbon. Parfois fendues jusqu’en haut des cuisses ou transparentes, ses créations étaient ouvertement sexy.

Photos de gauche à droite : Nicolas Lecourt Mansion automne-hiver 2020.

La mariée mise à nu par Vivienne Westwood

Depuis les années 1950, clôturer un défilé avec une robe de mariée est une tradition qui, si elle s’est un peu dissipée, demeure encore suivie par de nombreux créateurs. Karl Lagerfeld en était l’un des plus illustres adeptes et faisait défiler son mannequin préféré à la fin de ses shows en robe de mariée. Chez Vivienne Westwood par Andreas Kronthaler, c’est à Bella Hadid qu’a été confiée la mission de conclure le show dans cette tenue. Mais loin des normes vestimentaires puritaines liées au mariage, la top arborait une robe provocante et guerrière. Accompagnée d’un fourreau en cuir accueillant un saillant couteau, la création licencieuse et sculpturale exhibait fièrement sous un léger voile de dentelle transparent la poitrine et les tétons du mannequin américain. Synthèse entre artisanat, tradition et esthétique médiévale pop, cette robe de mariée subversive résumait bien l’esprit punk et féministe de la créatrice diffusé lors de ce défilé frondeur.

Le naufrage planétaire selon Balenciaga 

Après un show dans un tunnel recouvert d’écrans LED animés par l’artiste digital Jon Rafman en septembre 2018, Balenciaga proposait une nouvelle expérience immersive lors son dernier défilé à Paris, plongeant ses invités dans une atmosphère spectaculaire digne d’un blockbuster apocalyptique. Sur un plafond géant d’une des salles de la Cité du Cinéma étaient projetés des paysages maritimes agités, des flammes et des ciels troublés par des nuées d’oiseaux. Comme si la Terre s’était dépeuplée, les gradins étaient clairsemés et les deux premiers rangs, vides, étaient à moitié immergés dans une eau reflétant la vidéo projetée au-dessus. Un décor de fin du monde, métaphore de la crise climatique et de la montée des eaux submergeant les continents, au sein duquel la démarche sinistre des mannequins et les lignes rigoureuses des vêtements reflétaient la brutalité du quotidien, donnant corps aux angoisses eschatologiques ici exacerbées. 

Le casting queer de Valentino

Si le terme inclusivité a souvent été repris par Pierpaolo Piccioli ces dernières saisons, celui-ci s’est jusqu’à présent souvent limité à une diversité de couleurs de peau chez Valentino. Mais pour l’automne-hiver 2020-2021, le créateur italien passait la vitesse supérieure et composait une cabine extrêmement variée incluant notamment plusieurs mannequins transgenres, agenres, « plus size » ou d’âges et de physiques divers tels que Krow Kian, Finn Buchanan, Kai-Isaiah Jamal, Juno Mitchell ou encore Jill Kortleve. En principe dédiée à la collection féminine de Valentino, le défilé intégrait également quelques mannequins masculins comme l’Allemand Leon Dame – remarqué lors du défilé Maison Margiela en septembre dernier grâce à sa démarche déchaînée. Plus queer qu’a l’accoutumée, ce casting reflétait l’idée que la mode se doit d’être le porte-étendard de la tolérance et de l’égalité.

Photos de gauche à droite : Valentino automne-hiver 2020.

Les deux messes controversées de Kanye West

Venu dans la capitale française accompagné de sa femme Kim Kardashian et de sa fille North, Kanye West a su créer l’événement à deux reprises en marge de la Fashion Week. Dimanche 1er mars, la rappeur a d’abord organisé son premier Sunday Service en dehors des États-Unis, au théâtre des Bouffes du Nord, interprétant ses louanges à Dieu devant quelques-uns des plus grands noms de l’industrie de la mode (Olivier Rousteing, Michèle Lamy, etc) avant de présenter, le lendemain, le défilé de sa collection Yeezy Season 8, clos par un live de sa fille. Mais l’engouement suscité par ces deux événements organisés par celui qui n’hésite pas à afficher régulièrement son soutien à Donald Trump n’a cependant pas été du goût de tous. Dans un post Instagram depuis supprimé, la chanteuse transgenre Anohni a ainsi dénoncé le soutien de l’industrie de la mode envers le rappeur devenu designer, qu’elle accuse de promouvoir les valeurs défendues par l’extrême droite. Retweetée par le blogueur Bryan Boy, la publication a même été likée par Gigi Hadid, faisant les choux gras de la presse anglo-saxonne.

L’apparition d’un mannequin taille 40 chez Chanel

Pour la première fois depuis dix ans, la maison Chanel faisait défiler un mannequin faisant une taille 40, la plus répandue chez les femmes en France selon l’Institut Français de la Mode. Il s’agissait de la néerlandaise Jill Kortleve, également aperçue cette saison chez Alexander McQueen, Valentino, Mugler ou encore Fendi, où Silvia Venturini – qui travaillait autrefois main dans la main avec Karl Lagerfeld – donnait, comme Virginie Viard, la place à davantage de diversité. Dans un tailleur vert amande, une autre néerlandaise, la top Rianne van Rompaey, ouvrait le défilé Chanel automne-hiver 2020-2021 aux côtés de Vittoria Ceretti. Ensemble les deux mannequins déambulaient tranquillement tout en discutant, suivies d’autres comme Kaia Gerber ou Gigi Hadid parfois en trio. Principalement noire et blanche, la collection toujours présentée au Grand Palais mais dans un décor plus minimaliste que d’ordinaire se rehaussait parfois de touches de rose, de rouge framboise ou vert menthe.

Les premiers pas de Felipe Oliveira Baptista chez Kenzo

À Paris, la Fashion Week automne-hiver 2020 marquait également le grand retour de Felipe Oliveira Baptista depuis son départ de Lacoste en mai 2018, où il a été remplacé par la Britannique Louise Trotter. Nommé chez Kenzo en juillet dernier, le designer portugais qui s’est depuis entretenu avec le fondateur Kenzo Takada semble avoir rapidement pris ses marques au sein de la maison, propriété du groupe LVMH. Présentée dans un dédale de tunnels transparents, sa première collection faisait la part belle aux pièces toutes en longueur et était empreinte d’un esprit minimaliste rappelant ses débuts auprès de Christophe Lemaire. Mêlant l’esprit nomade de Kenzo évoqué par des casquettes-capes au tailoring, elle mettait par ailleurs l’accent sur la praticité, notamment via une série de sac-ceintures nouvelle génération. Animal totem de Kenzo sur lequel la marque a largement capitalisé sous Carol Lim et Humberto Leon, le tigre, plus discret que d’ordinaire, s’est quant à lui offert un nouveau visage dans le style du peintre portugais Júlio Pomar. Des débuts prometteurs.

Photos de gauche à droite : Kenzo automne-hiver 2020.

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