[vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »10″][vc_column_text el_class= »legende »]© Mohamed Bourouissa.
Texte : Maxime Retailleau[/vc_column_text][indeed-social-media sm_list= »fb,tw,pt,tbr » template= »ism_template_10″ box_align= »center » disable_mobile= »0″ print_total_shares= »0″ display_tc_label= »0″ display_tc_sublabel= »0″ tc_theme= »light »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_column_text el_class= »chapo »]L’artiste franco-algérien présente sa première grande exposition dans une institution française, au Musée d’art moderne, dédiée à un concours de « horse tuning ».[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »30px »][vc_column_text]Mohamed Bourouissa a passé huit mois au sein du club hippique de Fletcher Street à Philadelphie, qui récupère des chevaux abandonnés voués à l’abattage, ensuite montés par le membres de la communauté afro-américaine du quartier défavorisé de Strawberry Mansion. Il y a tissé des liens avec la population locale, et créé un événement baptisé « Horse Day » : juchés sur des montures ornés de rubans colorés, CD vierges et autres tissus récupérés assemblés par des artistes, les cavaliers ont alors paradé devant un jury pour tenter de remporter le prix de « horse tuning ».
L’exposition « Urban Riders » au Musée d’art moderne, à Paris, présente un court film réalisé par Mohamed Bourouissa revenant sur cet événement, où le mythe du cowboy se réinvente avec des protagonistes noirs, dans un décor bétonné qui tranche d’avec la connotation upperclass des sports hippiques.[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_single_image image= »35612″][vc_column_text el_class= »legende »]© Mohamed Bourouissa.[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_column_text]Cette exposition personnelle en France est loin d’être la première dédiée au projet : entamé en 2014, il a été présenté au Stedelijk Museum d’ Amsterdam, à la Fondation Barnes à Philadelphie, ou encore au Haus der Kunst à Munich. « À un moment donné, je me sentais blessé, mais bon, c’est le lot de beaucoup d’artistes d’être reconnus à l’étranger avant de travailler en France », confie d’ailleurs Mohamed Bourouissa à ce sujet.
Le court-métrage « Horse Day » se situe dans le prolongement des précédentes œuvres de l’artiste, dont la marginalité et la banlieue constituent les fils rouges. En 2002, le projet « Nous sommes “Halles” » est constitué de portraits de banlieusards vêtus en Lacoste, photographiés dans le quartier du même nom. « Temps Mort » revient lui sur six mois d’échanges téléphoniques illégaux entre Mohamed Bourouissa et l’un de ses amis détenu en prison, rassemblant des SMS, photos et vidéos dépeignant sa vie en milieu carcéral. L’artiste compose ensuite une œuvre qui rassemble les enregistrements obtenus depuis de petites caméras accrochées sur les vendeurs à la sauvette de Barbès-Rochechouart, filmant leurs clients, toujours avec l’infiltration comme modus operandi – comme pour « Temps Mort » et « Urban Riders ».[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_single_image image= »35613″][vc_column_text el_class= »legende »]© Mohamed Bourouissa.[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_column_text el_class= »legende »]L’exposition « Urban riders » de Mohamed Bourouissa se tiendra jusqu’au 22 avril 2018 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 11 avenue du Président-Wilson, Paris 16.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »40px »][indeed-social-media sm_list= »fb,li,email,tw,whatsapp » template= »ism_template_10″ box_align= »center » disable_mobile= »0″ print_total_shares= »0″ display_tc_label= »0″ display_tc_sublabel= »0″ tc_theme= »light »][/vc_column][/vc_row][vc_row seperator_indeed_locker= » » lk_t= »ism_template_1″ lk_io= »default » lk_dm= »0″ lk_thm= »0″ lk_tuo= »0″ lk_dt= » » visibility= »hidden-phone » el_class= »alireaussi postalireaussi »][vc_column][vc_column_text]
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