Le célèbre artiste anglais présente plusieurs de ses œuvres dont la monumentale My red homeland, à l’occasion des 30 ans de l’institution stéphanoise.
Le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne a confié carte blanche à Anish Kapoor, qui présente pour la première fois en France son œuvre de douze mètres de diamètre My red homeland. Datant de 2013, elle est composée de cire rouge lentement creusée par un long bras en acier, cerné de concrétions informes à l’aspect viscéral.
Autour, l’artiste qui avait fait scandale avec son « Vagin de la Reine » à Versailles a accroché plusieurs tableaux récents en trois dimensions, gonflés par de la silicone recouverte de peinture blanche et rouge. Plusieurs déclinaisons de ses célèbres miroirs ronds et concaves, reflétant les spectateurs à l’envers, complètent enfin cette exposition auquel le musée dédie sa plus grand salle.
Ses autres espaces sont dédiés à l’exposition « Considérer le monde », où plus de 300 œuvres du 16e au 21e siècle issues de ses collections « dialoguent entre elles par delà la chronologie et les conventions », comme l’a expliqué l’institution à l’AFP. On y retrouve certains des plus grands peintres du début du vingtième siècle dont Picasso, Dubuffet et Miró, aux côtés d’artistes contemporains incontournables – de Cindy Sherman à Gerhard Richter en passant par Richard Prince et Sol LeWitt. Le musée réunit aussi les figures de proue du Narrative Art, un courant mêlant texte et photos apparu au début des années 1970, présentant le travail de Sophie Calle, Christian Boltanski ou encore John Baldessar.
L’exposition « My Red Homeland » de Anish Kapoor se tiendra jusqu’au 8 avril 2018 au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne, rue Fernand Léger, 42270.