Les 90’s, son Windows glitché, ses raves party clandestines, ses skateurs intrépides, ses salles de jeux obscures et ses sneakers de légende. Autant de madeleines de Proust ramenées à la vie par Reebok à l’occasion de la réédition de ses iconiques Aztrek.
Pour sa saison automne-hiver 2018, Reebok Classic est allé fouiller dans ses archives pour ressusciter dans sa version d’origine la paire de basket Aztrek dessinée par Christian Tresser (le roi de la pompe à l’origine des Air Max 97 de Nike). Soit le retour du modèle qui avait envahi les étagères des shops de sportswear 25 ans plus tôt, en 1993. Oui, car c’est bien dans les vieux pots qu’on fait les meilleures chaussures.
Après avoir demandé à Vetements de pimper son mythique modèle Instapump Fury l’année dernière, Reebok continue de jouer la carte du old school revisité avec d’un côté la sortie de la nouvelle Aztrek (l’une des première paires à bénéficier du système d’amorti confectionné par Reebok : Hexalite) mais aussi une réédition de la fameuse Daytona DMX, histoire de s’imposer un peu plus dans le game de la tendance “dad shoes”.
Présentés au sein de la campagne “Take a different Path”, les deux modèles mythiques font revivre le plus pur esprit des années 90 à travers une vidéo mettant en scène la nouvelle génération créative d’outre-Manche (Anais Gallagher, Oneman ou encore Portia Ferrari en tête de file) qui, entre deux sorties, squattent salles de billards et de jeux vidéo d’arcade avant d’aller se la coller en rave party. Une ambiance propre aux cool kids de l’époque ressuscitée en juillet dernier à Londres lors du lancement officiel de la nouvelle paire Aztrek, où un bâtiment industriel décoré de néons et de vieux postes de télévision lui servait de temple. Histoire de nous confirmer, si on n’en était pas encore convaincu, que les 90’s n’ont pas pris une ride.
La Aztrek se décline en trois coloris (White/Solid Teal, Chalk/Collegiate et Royal/Bright Rose). Disponible sur Reebok.com.