Pour le 4e épisode de son podcast féministe La Poudre, la journaliste Lauren Bastide a rencontré Leïla Slimani, prix Goncourt 2016. L’écrivaine franco-marocaine raconte lors de cet entretien inédit en quoi la littérature est un espace de liberté absolue, comment elle est devenue femme et pourquoi les bobos sont essentiels à la société.
Entre la publication de son second roman Chanson Douce mi-août et cette rentrée 2017, le destin littéraire de Leïla Slimani a pris un tournant décisif et extraordinaire avec sa victoire du prix Goncourt 2016 à la fin de l’année dernière.
À 35 ans, cette ancienne journaliste, née dans un Maroc autoritaire au sein d’une famille progressiste et passée par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique – après des études de Sciences Politiques, s’est lancée en 2012 dans l’écriture de son premier ouvrage Dans le jardin de l’ogre. Déjà salué par la critique, ce roman au sujet polémique – l’addiction sexuelle féminine – signe et conforte la reconversion professionnelle de Leïla Slimani. Chanson Douce publié deux ans plus tard aux éditions Gallimard raconte, lui, l’histoire d’un infanticide.
« Quand j’écris, je ne pense pas à la transgression. La transgression, je m’en rends compte après par lecture que les gens en font. […] Au moment où je me mets à ma table de travail, déjà toutes les limites sont tombées. […] La littérature, c’est un espace d’absolu liberté », explique l’écrivaine franco-marocaine à la journaliste Lauren Bastide qui la reçoit en ce début d’année.
Leïla Slimani se confie dans un entretien de près d’une heure à la journaliste Lauren Bastide au micro de son podcast féministe La Poudre.
Après Rebecca Zlotowski, réalisatrice de Grand Central, la chanteuse Inna Modja et dernièrement la blogueuse Garance Doré, l’ex-rédactrice du féminin Elle s’est assise avec Leïla Slimani autour du micro de La Poudre. Voici le nom du podcast féministe bimensuel qu’elle décrit depuis son lancement en novembre tel « une conversation intime, profonde avec des femmes artistes, activistes, politiques, de toute génération et de toute opinion ».
Dans ce quatrième épisode de La Poudre, l’écrivaine dont le dernier roman caracole en tête des meilleures ventes de livre raconte sans fard son enfance au Maroc, en quoi la littérature représente pour elle un espace de liberté absolue et explique pourquoi les bobos sont essentiels à la société.
Retrouvez l’ensemble des épisodes de La Poudre sur iTunes et sur le soundcloud de Nouvelles Écoutes.