Recherche.
Recherche.
Recherche.
Sans conteste le plus attendu de la saison SS26, le tout premier détilé Chanel par Matthieu Blazy, venu de Bottega Veneta, semble être parvenu à relever le niveau d’une Fashion Week pour beaucoup décevante. Entre tweed repensé, artisanat arty, et silhouettes incarnant l’esprit mi-élégant, mi-décontracté de Gabrielle Chanel, la collection dévoilée sous un système solaire, fait office de véritable big bang pour la maison française.
En quelques années, Féris Barkat est devenu une figure incontournable de l’activisme environnemental et social à travers les réseaux sociaux, son association Banlieues Climat, et ses apparitions remarquées (et remarquables) dans les médias ou lors de conférences. Également membre du fonds de dotation du Palais de Tokyo, il est aujourd’hui enseignant au sein de la prestigieuse fac de La Sorbonne. Antidote l’a rencontré à l’occasion de sa première journée.
Si succéder à Demna n’est a priori pas une chose aisée, le designer venu de chez Valentino a su démontrer sa capacité a opérer une transition en douceur, tout en ancrant fermement sa vision pour la maison avec des vêtements à la fois aériens, architecturés, faisant dialoguer son sens de la couleur et l’amour de Cristóbal Balenciaga pour le noir.La force tranquille, Pierpaolo Piccioli dévoile sa première collection Balenciaga. Si succéder à Demna n’est a priori pas une chose aisée, le designer venu de chez Valentino a su démontrer sa capacité a opérer une transition en douceur, tout en ancrant fermement sa vision pour la maison avec des vêtements à la fois aériens, architecturés, faisant dialoguer son sens de la couleur et l’amour de Cristóbal Balenciaga.
Cette Fashion Week printemps-été 2026 restera dans les annales comme étant la saison des premières fois. À Paris, où la Fashion Week démarre ce lundi, les débuts de Jonathan Anderson, Matthieu Blazy ou encore Jack McCollough et Lazaro Hernandez chez Dior, Chanel et Loewe sont très attendus. Mais la Fashion Week de Milan, qui vient de s’achever, a déjà révélé les premières visions de plusieurs designers, chez Jil Sander, Versace et Bottega Veneta. Alors, qui de Simone Bellotti, Louise Trotter ou Dario Vitale a gagné le premier round selon vous ?
Baptisée « Soon on Sale », la nouvelle collection printemps/été 2026 de la créatrice Beate Karlsson présentée à la Fashion Week de Milan dénonce l’obsession de la nouveauté de l’industrie de la mode, qui n’hésite pas à presser le cerveau des DA comme des citrons. Une créativité ensuite bradée lors de ventes affichant des prix cassés (qui permettent malgré tout au plus grand nombre de s’offrir des pièces de designers à prix accessibles), qui ont inspiré le set de la présentation.
Présenté jeudi 25 septembre lors de la Fashion Week de Milan, la collection MM6 Maison Margiela printemps-été 2026 demeure fidèle au racines du label : celle d’une mode avant-gardiste et conceptuelle mais portable, qui a fait de l’anonymat du collectif de créatif·ve·s derrière chaque collection sa signature. À l’heure où même Maison Margiela, la grande sœur de la ligne MM6 fondée en 1997, cède aux sirènes de la starification, en s’incarnant finalement à travers le visage de Miley Cyrus dans une campagne shootée par Paolo Roversi, le label MM6 continue de cultiver le mystère et d’y croire dur comme fer. Ici, l’accent est mis sur le vêtements, le geste créatif. Les mannequins défilent, sans exception, avec des lunettes futuristes opaques masquant leur regard. Et pour le final, pas de salut de la part d’un·e designer connu·e et reconnu·e. De quoi contraster, non sans ironie, avec de nombreuses pièces de la collection, qui jouent sur la transparence pour dévoiler ce qui se cache derrière, mais également avec le front row, où l’on a pu croiser Ice Spice, Saweetie ou encore Sevdaliza. La mode n’étant pas à un paradoxe prêt.
Fidèle à l’ADN de Moschino, Adrian Appiolaza tente de faire travailler nos zygomatiques avec « Niente », sa nouvelle collection présentée à la Fashion Week de Milan. Une tâche ardue en ces temps troublés, particulièrement réussie grâce à une série d’accessoires détournant avec humour des objets du quotidien ou clignotant carrément.
Si Prada occupe une place bien à part dans l’industrie de la mode, c’est notamment grâce à la personnalité irrévérencieuse de Miuccia Prada, qui se reflète dans ses créations, aujourd’hui conçues avec Raf Simons. Pour le printemps été 2026, le duo compose des silhouettes libres, associant et superposant des éléments disparates, traduisant notre envie de faire ce que l’on veut dans un monde qui tente de plus en plus de nous en empêcher. À la fois joyeuses et dissonantes, les couleurs telles que le orange, le vert acide, le jaune citron, ou encore mauve ne disent pas autre chose.
Elle vient de Belgique, elle a déjà bousculé la scène pop avec un premier EP en 2023, et deux ans plus tard, Rori revient avec Miroir, son deuxième projet. Plus organique, plus large et plus libre, ce disque confirme qu’elle est une artiste de scène avant tout, prête à secouer une pop française parfois trop sage.
Pour son tout premier show hors de Londres, le label a KNWLS a choisi la Fashion Week milanaise pour dévoiler une collaboration explosive avec Nike. Sur le podium, corsets, sportswear futuriste et silhouettes taillées pour la puissance ont électrisé le public. La soirée s’est poursuivie avec un showcase incandescent signé VTSS, qui performait déjà lors du défilé sous les regards de personnalités cultes dont Arca. Un moment où mode et musique se sont rencontrées pour écrire une nouvelle page de l’histoire KNWLS.
Pour le défilé Fendi printemps-été 2026, Marc Newson transforme le podium en une mosaïque de pixels colorés qui s’invitent également sur les vêtements. Réunissant la new gen (Alex Consani, Amelia Gray, Loli Bahia, Gabriette) et les icônes des années 2000-2010 comme Natasha Poly, Saskia de Brauw ou encore Karen Elson, le casting met l’accent sur le caractère transgénérationnel de la maison romaine, qui vient de fêter ses 100 ans.
Inspirée par l’héritage musical britannique, de Glastonbury aux concerts en plein air, Daniel Lee signe un remix visuel où silhouettes étriquées, textures audacieuses et artisanat au crochet se rencontrent. Trenchs réinventés, robes en cotte de mailles scintillantes et tailoring évoquant la sous culture Mod dessinent un vestiaire pensé comme une scène ouverte. En front row, Alexa Chung, it-girl emblématique des années 2000-2010 entérinait le retour en grâce des silhouettes indie sleaze, à l’instar de celles portées à l’époque par Amy Winehouse, Lily Allen ou encore Kate Moss et Pete Doherty.
Cet été, les mules ZebZag ont été aux pieds de presque tous les fans de mode. Face à ce succès, Dr. Martens décide de prolonger l’aventure pour l’automne, avec le même mélange de style et de confort. Une décision qui risque de conquérir les cœurs et les pieds de nombreux fans. Inspirées de l’iconique 1460, les nouvelles paires dotées de la semelle ZebZag incarnent l’esprit de Dr. Martens. La Laceless adopte une allure décontractée en cuir Wyoming noir souple, minimaliste et reconnaissable grâce à sa boucle noire et jaune. La Rigger, disponible en cuir noir ou nubuck hydrofuge, s’inspire du workwear et se veut plus basse pour s’enfiler facilement grâce à ses deux languettes. Elle joue ainsi la carte du confort et de la fonctionnalité. Disponibles dès maintenant, ces deux nouveaux modèles marquent une nouvelle étape pour Dr. Martens, alors que la semelle ZebZag habillera bientôt d’autres pièces de la collection automne-hiver, alliant toujours confort et style.