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Rencontre avec 박혜진 Park Hye Jin, rappeuse et pionnière de la K-house

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Texte : Maxime Delcourt.
15/10/2019

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »10″][indeed-social-media sm_list= »fb,tw,pt,tbr » template= »ism_template_10″ box_align= »center » disable_mobile= »0″ print_total_shares= »0″ display_tc_label= »0″ display_tc_sublabel= »0″ tc_theme= »light »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_column_text el_class= »chapo »]Après avoir conquis Séoul, 박혜진 Park Hye Jin s’est attaquée au public européen en enchainant les festivals cet été. Un indice de l’importance grandissante de la Sud-Coréenne et de sa « K-house » hautement contagieuse.[/vc_column_text][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row seperator_indeed_locker= » » lk_t= »ism_template_1″ lk_io= »default » lk_dm= ��0″ lk_thm= »0″ lk_tuo= »0″ lk_dt= » « ][vc_column][vc_empty_space][vc_column_text]À Séoul, on parle beaucoup de cette rappeuse, productrice et performeuse dont la house est à la fois bondissante et lo-fi, où les réminiscences du hip-hop, de la k-pop et de la dance se confrontent en toute harmonie. Il faut dire qu’en Corée du Sud, 박혜진 Park Hye Jin n’est pas n’importe qui. Après avoir longtemps étudié la céramique à l’Université de Séoul, la jeune femme âgée de 25 ans a décidé d’investir le monde de la nuit. Avec succès. Ces dernières années, on la retrouve notamment en tant que résidente du Pistil Dance Club de Séoul, animatrice sur la radio indépendante SCR, et DJ sur les scènes du monde entier.

Pour notre part, c’est en Belgique, en marge du Dour Festival, qu’on la rencontre. Ses réponses sont courtes, on la sent parfois timide, presque pudique même, mais à en croire son manager, c’est surtout qu’elle a actuellement la tête ailleurs. La faute à un planning ultra chargé, qui l’oblige à bondir de festival en festival et à enchaîner les concerts. Le suivant a lieu le soir même, et elle semble avoir besoin de se concentrer. Mais malgré le rythme éprouvant qu’elle doit tenir, 박혜진 Park Hye Jin apparaît dès les premières secondes de l’entretien comme une artiste aux idées claires, et à la tête haute, assumant pleinement ses propos sans jamais tomber dans la vantardise.[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=KJ8ysMzL2BE »][vc_empty_space height= »30px »][vc_column_text]Au détour d’une simple question, on saisit par exemple que le hangeul (l’alphabet sud-coréen) placé juste devant son nom de scène n’a rien d’un exercice de style ou d’un accessoire décoratif. Il s’agit en réalité d’une déclaration d’attention : il résume les origines de Hye Jin, et témoigne, à l’entendre, de sa fierté d’être originaire d’un pays où, contrairement à de nombreuses villes européennes supposément ouvertes à la culture de la nuit, « on peut trouver tout un tas de lieux ouverts 24 heures sur 24, ce qui est une excellente nouvelle pour les musiques électroniques ».[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_column_text el_class= »intertitre »]

« Ne plus me sentir seule »

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »30px »][vc_column_text]Sa chance, 박혜진 Park Hye Jin le confie sans hésiter, c’est aussi d’avoir grandi au sein d’une famille soudée, curieuse et foncièrement sensible aux pratiques artistiques, qui a toujours été là pour la soutenir . « J’ai appris à rapper, à chanter et à faire de la musique en Corée, rembobine-t-elle. Mais je suis surtout reconnaissante envers mes parents, qui ont toujours considéré la culture comme quelque chose d’important. On a beaucoup voyagé, et ils m’ont souvent emmenée dans des musées et des galeries. Aussi, mon père a toujours écouté beaucoup de musiques différentes, du jazz à la pop, en passant par la country. Je pense que ça a eu un immense impact sur moi. »

À l’adolescence, encouragée par ses parents, 박혜진 Park Hye Jin passe ses journées à écouter de la musique et ses soirées à danser. Le reste de son temps, elle l’occupe en errant dans les rues de Séoul. Produire ses propres chansons, « mettre ses sentiments et ses sensations dans des compositions », devient alors une évidence. Au point qu’elle affirme qu’il suffit d’écouter ses morceaux pour comprendre qui elle est.[/vc_column_text][vc_empty_space height= »40px »][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=dA1I2Dk2ieY »][vc_empty_space height= »40px »][vc_column_text]Les titres de ses différents projets sont systématiquement choisis en ce sens : il y a déjà l’emblématique « I Don’t Care », dans lequel elle dit se moquer des gens qui la critiquent et laissent des commentaires négatifs sous ses vidéos. « Je me connais et je sais ce que vaut la musique que je fais, se justifie-t-elle. Le reste je m’en fiche. Je préfère en faire une force. » Il y a aussi le titre de son avant-dernier EP, If U Want It, une expression qu’elle semble se répéter tel un mantra : « Dans la vie rien n’arrive uniquement parce qu’on le désire, il faut agir. Personnellement, je fais tout pour prouver mon envie de réussir dans la musique. Je produis, je donne des concerts : tout ça, c’est dans l’idée de ne plus me sentir seule. »

Seule, 박혜진 Park Hye Jin semble pourtant l’être au sein de la scène électronique actuelle. Musicalement, on la sent proche de Yaeji, Ross From Friends ou Peggy Gou, mais la Sud-Coréenne donne surtout l’impression d’évoluer selon ses propres envies. Lorsqu’on l’interroge à ce sujet, elle ne dit d’ailleurs pas autre chose : « Ma musique est trop personnelle pour que je puisse me sentir proche d’autres artistes. Après, c’est vrai que j’aimerais appartenir à une communauté, partager des connaissances et des projets avec d’autres, je sens que j’en ai besoin, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas pour le moment. » Par conséquent, 박혜진 Park Hye Jin reste actuellement la seule représente de ce qu’elle nomme la « K-house ».[/vc_column_text][vc_empty_space height= »40px »][vc_column_text el_class= »intertitre »]

A star is born

[/vc_column_text][vc_empty_space height= »40px »][vc_column_text]Mais qu’elle se rassure, elle a encore largement le temps de se constituer un crew. Et elle le dit elle-même : « l’industrie est quelque chose de nouveau pour moi ». Elle sait donc que le temps joue en sa faveur. À l’observer performer lors du Dour Festival, impossible de ne pas s’émerveiller face à son répertoire, largement équipé en tubes sudatoires, dont le but ultime est visiblement de dévisser la tête et kidnapper les jambes.

Son unique volonté, finalement, c’est de ne pas être étiquetée en tant que « DJette », « artiste féminine » ou tout autre terme qui la réduirait à son statut de femme. « J’ai été plusieurs fois traitée injustement parce que je ne suis pas un homme… ». C’est une productrice, point. Une artiste qui s’avoue bien incapable de choisir entre le rap et la house, et qui choisit donc d’incorporer ses textes, toujours très intimes, au cœur de ses compositions. « À partir du moment où j’ai commencé sérieusement à produire des morceaux, mes textes sont devenus une sorte de journal intime, un exutoire dont j’ai besoin chaque jour. C’est dire s’ils sont importants, essentiels à ma musique », dit-elle.[/vc_column_text][vc_empty_space height= »40px »][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=fW8VGU8UFRU »][vc_empty_space height= »40px »][vc_column_text]Ils contribuent en tout cas à la beauté de ses EPs (If U Want It, publié via le label clipp.art, et Ahead Of Time, enregistré aux côtés de l’Américain Baltra), fascinants de détails, de maîtrise, et surtout aptes à séduire les foules. Ainsi, ce n’est pas pour rien si l’agence internationale Decked Out (Boys Noize, Red Axes, Justice) a décidé d’ajouter 박혜진 Park Hye Jin à son catalogue, dans l’idée de gérer sa communication et de la faire tourner dans le monde entier.

Ce n’est pas sans raisons non plus si la productrice a récemment joué à l’Opéra de Sydney et offert un mix à la radio anglaise BBC Radio 6 le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. À croire que la reconnaissance, méritée, tend désormais les bras à celle dont le premier tube, visionnaire, s’appelait « Be A Star ». 박혜진 Park Hye Jin semble en avoir parfaitement conscience, elle en est même fière. Mais elle préfère garder en tête l’essentiel : « Je veux simplement continuer à jouer mes morceaux. Dans ma vie, ce sont les moments que je préfère. »[/vc_column_text][vc_empty_space height= »40px »][/vc_column][/vc_row][vc_row seperator_indeed_locker= » » lk_t= »ism_template_1″ lk_io= »default » lk_dm= »0″ lk_thm= »0″ lk_tuo= »0″ lk_dt= »  » visibility= »hidden-phone » el_class= »alireaussi postalireaussi »][vc_column][indeed-social-media sm_list= »fb,li,email,tw,whatsapp » template= »ism_template_10″ box_align= »center » disable_mobile= »0″ print_total_shares= »0″ display_tc_label= »0″ display_tc_sublabel= »0″ tc_theme= »light »][vc_column_text]

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