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Nos réseaux sociaux n’ont pas été pensés pour accueillir les morts. Et pourtant, ils sont devenus des cimetières digitaux, des mémoriaux improvisés. À chaque disparition, intime ou publique, surgissent des stories noires, des RIP en lettres capitales, des carrousels d’images et des hashtags collectifs. Ces hommages intriguent, émeuvent ou dérangent. Sont-ils impudiques ? Sincères ? Superficiels ? Ils révèlent surtout comment la mort s’est dissoute  dans le flux et comment nos rituels de deuil ont glissé du lieu de recueillement au feed, de la pierre tombale au flux.
Né en 1995, le modèle « Pelotas » de Camper fête cette année ses 30 ans. Entre confort, héritage et innovation, il s’offre de nouvelles itérations bicolores et une version botte inspirée par la boxe, immortalisée à travers une nouvelle campagne. 
Chaque automne, alors que les feuilles tombent et que les playlists de fin d’année s’installent, un phénomène particulier se répète : toutes les chansons déjà connues refont surface. Teasers sur TikTok, posts Instagram, interviews, performances en direct... Les titres phares ressurgissent de partout. Mais ce n’est pas un hasard. Bienvenue dans l’univers très codifié des Grammy submissions et de la promo « For Your Consideration ».
Entre rêve éveillé et chaos du quotidien, la créatrice taïwanaise Jen-Fang Shueh continue de transformer ses souvenirs en mode sentimentale, fragile et rebelle. Pyjamas déconstruits et lingerie surréaliste composent un vestiaire où l’enfance et la féminité s’entrechoquent avec douceur et provocation. Un monde à la fois intime, troublant et merveilleusement dissonant.
Jean Paul Gaultier par Duran Lantink, premier défilé du designer pour la maison. Le show n’est pas encore terminé que la toile s’enflamme déjà. Très vite, les commentaires s’écrivent par centaines.  Visiblement, ça n’a pas plu à beaucoup. Personnellement, j’ai trouvé ça  beau, pas tout, mais suffisamment pour saluer son talent. Sous l’effet du flux, des opinions qui s’accumulent et des algorithmes, à tort ou à raison, un doute s’installe en moi. Mon avis est-il juste ? Par conviction ou par esprit de contradiction, je suis déterminé à  ne pas participer à cette vague d’influence négative.  Cette  unanimité numérique destructrice m’a frappé, traversant toutes les  typologies  de commentateurs : journalistes, influenceurses, amateurices de mode.  C’est comme si, en ligne, il ne pouvait plus y avoir de nuance. Tout doit être tranché, immédiat, validé ou rejeté.
Sans conteste le plus attendu de la saison SS26, le tout premier détilé Chanel par Matthieu Blazy, venu de Bottega Veneta, semble être parvenu à relever le niveau d’une Fashion Week pour beaucoup décevante. Entre tweed repensé, artisanat arty, et silhouettes incarnant l’esprit mi-élégant, mi-décontracté de Gabrielle Chanel, la collection dévoilée sous un système solaire, fait office de véritable big bang pour la maison française.
En quelques années, Féris Barkat est devenu une figure incontournable de l’activisme environnemental et social à travers les réseaux sociaux, son association Banlieues Climat, et ses apparitions remarquées (et remarquables) dans les médias ou lors de conférences. Également membre du fonds de dotation du Palais de Tokyo, il est aujourd’hui enseignant au sein de la prestigieuse fac de La Sorbonne. Antidote l’a rencontré à l’occasion de sa première journée.
Si succéder à Demna n’est a priori pas une chose aisée, le designer venu de chez Valentino a su démontrer sa capacité a opérer une transition en douceur, tout en ancrant fermement sa vision pour la maison avec des vêtements à la fois aériens, architecturés, faisant dialoguer son sens de la couleur et l’amour de Cristóbal Balenciaga pour le noir.La force tranquille, Pierpaolo Piccioli dévoile sa première collection Balenciaga. Si succéder à Demna n’est a priori pas une chose aisée, le designer venu de chez Valentino a su démontrer sa capacité a opérer une transition en douceur, tout en ancrant fermement sa vision pour la maison avec des vêtements à la fois aériens, architecturés, faisant dialoguer son sens de la couleur et l’amour de Cristóbal Balenciaga.
Cette Fashion Week printemps-été 2026 restera dans les annales comme étant la saison des premières fois. À Paris, où la Fashion Week démarre ce lundi, les débuts de Jonathan Anderson, Matthieu Blazy ou encore Jack McCollough et Lazaro Hernandez chez Dior, Chanel et Loewe sont très attendus. Mais la Fashion Week de Milan, qui vient de s’achever, a déjà révélé les premières visions de plusieurs designers, chez Jil Sander, Versace et Bottega Veneta. Alors, qui de Simone Bellotti, Louise Trotter ou Dario Vitale a gagné le premier round selon vous ?
Baptisée « Soon on Sale », la nouvelle collection printemps/été 2026 de la créatrice Beate Karlsson présentée à la Fashion Week de Milan dénonce l’obsession de la nouveauté de l’industrie de la mode, qui n’hésite pas à presser le cerveau des DA comme des citrons. Une créativité ensuite bradée lors de ventes affichant des prix cassés (qui permettent malgré tout au plus grand nombre de s’offrir des pièces de designers à prix accessibles), qui ont inspiré le set de la présentation.
Présenté jeudi 25 septembre lors de la Fashion Week de Milan, la collection MM6 Maison Margiela printemps-été 2026 demeure fidèle au racines du label : celle d’une mode avant-gardiste et conceptuelle mais portable, qui a fait de l’anonymat du collectif de créatif·ve·s derrière chaque collection sa signature. À l’heure où même Maison Margiela, la grande sœur de la ligne MM6 fondée en 1997, cède aux sirènes de la starification, en s’incarnant finalement à travers le visage de Miley Cyrus dans une campagne shootée par Paolo Roversi, le label MM6 continue de cultiver le mystère et d’y croire dur comme fer. Ici, l’accent est mis sur le vêtements, le geste créatif. Les mannequins défilent, sans exception, avec des lunettes futuristes opaques masquant leur regard. Et pour le final, pas de salut de la part d’un·e designer connu·e et reconnu·e. De quoi contraster, non sans ironie, avec de nombreuses pièces de la collection, qui jouent sur la transparence pour dévoiler ce qui se cache derrière, mais également avec le front row, où l’on a pu croiser Ice Spice, Saweetie ou encore Sevdaliza. La mode n’étant pas à un paradoxe prêt.
Fidèle à l’ADN de Moschino, Adrian Appiolaza tente de faire travailler nos zygomatiques avec « Niente », sa nouvelle collection présentée à la Fashion Week de Milan. Une tâche ardue en ces temps troublés, particulièrement réussie grâce à une série d’accessoires détournant avec humour des objets du quotidien ou clignotant carrément.