Encore un témoignage du savoir-faire suisse en termes d’horlogerie. Fondée depuis 1875 (par Jules-Louis Audemars et Edward-Auguste Piguet), Audemars Piguet a su tirer son épingle du jeu dans un voisinage visant déjà très haut. « Pour briser les règles, il faut d’abord les maîtriser », telle est la devise de la maison qui a refusé de se faire racheter par quelque groupe que ce soit. Son indépendance, elle y tient. Un peu comme celle qui porte ici l’un modèles cultes d’Audemars Piguet, la montre Ladies Millenary Starlit Sky. Un chapeau, des grands yeux et ce poignet où s’allient sans se bousculer l’or gris (18 carats), les diamants, les saphirs et, tout près de la peau, le satin. Convoquant les meilleurs esprits de la nuit, le ciel étoilé se dessine à l’intérieur d’un cadran précieux. La Ladies Millenary Starlit Sky n’est pas seulement luxueuse et esthétique. Elle est plus encore. Elle brille d’une poésie qui, contrairement à ce que réclame l’usage habituel de la montre, ne voit pas les heures passer.
Un texte de Sophie Rosemont.