Originaire de Charente Maritime, il a grandi au son de l’opéra, de la pop eighties et des musiques africaines traditionnelles. La trentaine légèrement entamé, le regard clair, la plume légère : François Marry peut chanter en français comme en anglais, tout sonne comme il se doit. Après avoir joué dans quelques groupes à Bristol, ici et là, il fonde ses Atlas Mountains. S’ensuivent Plaine Insondable (2009), l’album des promesses ; E Volo Love (2011), l’album de la révélation et, au printemps dernier, Piano Ombre . Produit par le Britannique Ash Workman, c’est le disque qui consacre Frànçois & The Atlas Mountains comme une valeur incontournable d’une nouvelle pop française, nourrie de multiples influences littéraires et d’images exotiques. Doté de bijoux relevés tels que « La Vérité » (« tu ne la connais pas », nous répète-t-il) ou mélancoliques comme « La Fille aux cheveux de soie », Piano Ombre est, selon les termes de son auteur, « un album nocturne », imaginé le soir tombé dans des bois du sud de la France. Il joue au Bataclan le 18 novembre. On sait d’avance que le concert sera universel, intime, joyeux, nostalgique, diablement rythmé et inoubliable.
Un texte de Sophie Rosemont.