Olivier Rousteing présentait sa nouvelle collection pour la maison Balmain, mercredi 1er mars, lors d’un défilé au Carreau du Temple, dans le 3ème arrondissement de Paris.
Pour cette nouvelle saison, Olivier Rousteing proposait plusieurs pièces de tailoring déconstruites, telles que des vestes coupées au niveau des épaules pour devenir des bustiers.
Célébrant le riche héritage de la maison fondée par Pierre Balmain en 1945, ces créations rendaient hommage aux coupes architecturales du couturier et à sa silhouette Jolie Madame, à travers des coupes aiguisées, des tailles cintrées, des épaules accentuées, et des volumes élaborés.
Adaptée pour le monde d’aujourd’hui, le New French Style et la silhouette Jolie Madame, avec ses plis savamment placés créant des lignes soulignant l’architecture du vêtement, s’actualisaient sur des looks en jean ou en maille.
Rivières de strass, cascades de perles, broderies opulentes et maximalistes… Olivier Rousteing dévoilait également des pièces faisant ressurgir le souvenir de certaines de ses premières créations pour Balmain, inspirées par la richesse des œufs de Fabergé, et qui célébraient en même temps l’amour de Pierre Balmain pour les broderies de perles. Ailleurs, ces dernières se muaient en pois, un motif récurrent dans les collections de Balmain.
Après avoir réintroduit le monogramme de Pierre Balmain, baptisé « Labyrinthe », Olivier Rousteing exhumait des archives un autre motif , disposant les initiales du couturier en damier, inspiré des sols des chateaux de Versailles ou de la Loire.
Sculpturaux, des corsets et robes à basques sonnaient quant à eux comme une ode à Jean Paul Gaultier, une maison pour laquelle Olivier Rousteing a été invité à concevoir une collection de Haute Couture, présentée en juillet 2022.
Le designer collaborait également avec le chapelier Stephen Jones afin de concevoir des chapeaux et bérets faisant entrer dans le 21ème siècle les couvre–chefs autrefois dessinés par Pierre Balmain.