Alton Mason : « Où sont les coiffeur·euse·s, les stylistes, les directeur·rice·s artistiques de couleur ? »

Article publié le 9 décembre 2021

Texte : Anthony Vincent. Article extrait d’Antidote Karma Issue Hiver 2021-2022. Photographe : Lee Wei Swee. Stylisme : Yann Weber. Grooming : Giulio Panciera. Coordinateur mode : Nikita Radelet. Production : Mehdi Bizien. Assistant photographe : Christopher Armani.

Danseur de formation, Alton Mason a multiplié les apparitions marquantes sur les podiums et autres campagnes de mode ces dernières saisons, au point d’être élu mannequin masculin de l’année par Models.com en 2020, tout en devenant le protégé de Naomi Campbell et de Virgil Abloh. Sa prochaine pirouette : le rôle de Little Richard dans Elvis, le nouveau film de Baz Luhrmann, prévu pour 2022. De quoi annoncer un futur saut vers la musique ?

Trois petits saltos arrière et puis s’en va… devenir viral. Depuis qu’il a assuré la clôture du défilé Louis Vuitton automne-hiver 2019/2020 par Virgil Abloh, Alton Mason a fait des acrobaties sa signature. Depuis 2016, son visage sculptural et sa silhouette gracile s’affichent sur les podiums et campagnes du monde entier. À seulement 23 ans, il compte déjà parmi les mannequins les plus en vue. Et alors que sa carrière de supermodel masculin s’annonce toute tracée, Alton Mason commence déjà à se diversifier avec succès. Ou plutôt à revenir à ses premières amours : la comédie et la musique. Dans Elvis, le prochain film du réalisateur Baz Luhrmann (Roméo + Juliette, Moulin Rouge, Gatsby le Magnifique) à paraître en 2022, il incarnera le pionnier du rock’n’roll Little Richard. Pendant son interview – quelques jours après son shooting pour Antidote en full looks Berluti –, s’il se passe de sauts périlleux arrière, il ne manque pas une occasion de faire le show ; imitant sans caricaturer certaines personnalités – dont il parle toujours avec tendresse. Un jeu d’acteur qui révèle son sens suraigu de l’observation, la vigueur de sa mémoire et sa maîtrise corporelle. Trois qualités qui en font un talent confirmé à suivre de très près. 
ANTIDOTE : Avec une mère anciennement mannequin, avez-vous envisagé tôt la possibilité d’une carrière dans la mode ?
ALTON MASON : Enfant, je rêvais plutôt de devenir professeur d’anglais ! J’adore écrire, puiser des idées dans mon imagination et voir d’autres personnes faire de même. J’ai un côté éponge : j’ai tendance à vouloir reproduire ce que je vois. J’ai d’abord voulu être basketteur, comme mon père, puis enseignant, car j’adorais un de mes profs. Je suis par ailleurs très proche de ma famille, qui a toujours soutenu mes ambitions. Notamment de l’un de mes petits frères, que je surnomme mon « jumeau » dans mes stories sur Instagram, parce qu’on se ressemble beaucoup et qu’il fait ma taille désormais. C’est finalement lui qui s’épanouit dans le basket. Moi, j’ai dû arrêter pour continuer le théâtre.
Alton Mason : Veste, col roulé et pantalon inspirés des œuvres de Lev Khesin et chaussures, Berluti.
Comment est née votre passion pour le théâtre, justement ?
J’adore cet univers depuis que j’ai 5 ans, au moins. Aujourd’hui, ma façon d’interagir avec les gens et de m’habiller doit beaucoup à mon passage dans une école de théâtre. J’ai toujours adoré l’idée de pouvoir me transformer. C’est grisant d’avoir la possibilité de devenir quelqu’un d’autre. Dans ma première pièce, je jouais le rôle d’Oliver Twist dans une école, en Grèce, près de Larissa, à l’époque où mon père y jouait. Il était très jeune à ma naissance. Quand je suis retourné en Arizona pour aller au lycée, j’ai perdu une partie de l’excitation liée au fait de vivre en Europe, où je devais constamment m’adapter, apprendre une autre langue, une autre façon de vivre… Mais la comédie m’a permis de retrouver ce sentiment d’aventure et de développer mon imagination. J’avais de bonnes relations avec mes professeur·e·s, j’adorais passer dans la pièce où étaient stockés les costumes de théâtre avant d’aller en classe, complètement déguisé. Après le lycée, je suis allé à la fac pour étudier les arts du spectacle et je prenais des cours de danse en parallèle. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. Et aujourd’hui, me voilà mannequin ! C’est quelque chose que je n’avais pas vraiment prémédité ! Mais j’aimerais beaucoup reprendre mes études plus tard, dans le commerce et en psychologie.
Avant la mode, vous avez donc failli faire carrière dans la danse ?
J’adore danser depuis que je suis tout petit. Dès qu’on avait des invité·e·s à la maison, ma mère m’incitait à faire mes petites chorégraphies pour eux·elles ! Par le passé, en République tchèque, mon père a joué au basket avec l’un des fils de la chorégraphe Laurieann Gibson [qui a beaucoup travaillé avec Lady Gaga, NDLR]. Bien plus tard, quand j’étais à Los Angeles, il a appelé mon père pour lui dire que l’équipe de sa mère cherchait un stagiaire. Je me suis porté candidat et j’ai été hyper-dévoué, car c’est une artiste très reconnue ! Elle a notamment chorégraphié la performance de P. Diddy pour les BET Awards de 2015. C’était tellement impressionnant d’assister à l’organisation de tout ce projet, du début à la fin, de voir débarquer Lil’ Kim, Jadakiss ou encore Ma$e au studio. À force de les voir répéter, je connaissais la chorégraphie par cœur et on a fini par me proposer d’y participer. J’ai pu prendre part à une partie du show, sur le titre « Finna Get Loose » de Puff Daddy & The Family, en featuring avec Pharrell Williams. J’étais tellement stressé à l’idée de me retrouver sur une scène aussi médiatisée ! Ça m’a beaucoup aidé à prendre confiance en moi. 

« Je ne réalise pas encore ce qui m’arrive. »

Comment s’est opéré le virage vers le mannequinat ?
J’avais très peu d’argent à cette époque. Ma famille n’avait pas les moyens de me payer mon école, donc je travaillais beaucoup. À force d’entendre mes camarades de classe me suggérer de faire du mannequinat, j’ai fini par tenter quelques castings. Mais toutes les agences de Los Angeles m’ont refusé. J’avais 18 ans, mais j’avais l’air d’en avoir à peine 14 ! Et puis un jour, par hasard, j’ai croisé les photographes Jalan et Jibril Durimel, les deux fils du maire écologiste de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, qui m’ont demandé s’ils pouvaient me prendre en photo. Ça a sans aucun doute contribué à me faire connaître sur Instagram, car c’est par ce biais que j’ai été repéré. Grâce à ça, je suis parti à New York pour rencontrer quelques directeur·rice·s de casting. Mais chaque rencontre infructueuse rendait ma situation toujours plus précaire. À cette période, Kanye West faisait un casting call ouvert à tous·tes, et comme Yeezy cartonnait, la file d’attente était interminable ! Mais j’y suis quand même allé. C’est d’ailleurs dans cette queue que j’ai rencontré la mannequin Dilone, avec qui j’ai sympathisé ! À un moment, un des casteurs a fait un tour dans la file pour observer les personnes qui attendaient et en sélectionner quelques-unes. Et j’ai eu la chance d’en faire partie. C’était hyper-intimidant, car on vous parle à peine, on prend quelques photos de vous, puis on vous remercie. Je suis reparti sans savoir si j’avais plu ou non, avant qu’on me rappelle l’avant-veille du show  ! Le lendemain, je faisais les essayages, croisant au passage toute la famille Kardashian. C’était comme un monde à part. J’ai donc participé à ce défilé et ma carrière a basculé !
Alton Mason : Col roulé et pulls inspirés des œuvres de Lev Khesin, pantalon et chaussures, Berluti. Porte clefs, Berluti x Jorge Penadés.
Quelle était votre relation avec la mode avant le mannequinat ?
J’ai toujours adoré ça ! Mes parents sont tellement stylé·e·s. Il·Elle ont toujours fait attention à la façon dont il·elle m’habillaient gamin. Je portais souvent des tenues assorties à celles de mon père, par exemple. Avec ma mère, je regardais Le Diable s’habille en Prada et Sex and the City. La capacité qu’ont les vêtements à nous aider à affirmer notre identité ou à jouer quelqu’un d’autre m’a toujours fasciné. Comme les costumes au théâtre, évidemment. Les vêtements aident à se glisser dans la peau d’un personnage. J’ai donc toujours eu un rapport assez ludique à la mode. Et comme je n’avais pas beaucoup de moyens, je chinais énormément en fripes, ce qui m’a poussé à être créatif et débrouillard. 
Vous voyagez beaucoup pour votre travail. Quel impact cela a-t-il sur votre vie personnelle ?
Ce mode de vie nomade m’est assez naturel puisque j’ai grandi en suivant mon père, qui voyageait lui aussi beaucoup pour le travail. Quand j’avais 2 ans, on a d’abord déménagé en Belgique, où l’on est resté quatre ans. C’est là que mon frère est né. Puis on a déménagé aux Pays-Bas, en République tchèque, en Grèce, en Bosnie… Que ce soit mon tour aujourd’hui, c’est un honneur et ça rend ma famille très fière. Je ne réalise pas encore ce qui m’arrive. Mes ami·e·s encore moins. Je me contente de bosser du mieux que je peux et de profiter de chaque opportunité qui s’offre à moi, en espérant représenter et inspirer d’autres personnes que je ne connais même pas. 

« On me pose toujours les mêmes questions sur la diversité et l’inclusivité dans la mode. Et je veux bien y répondre. Mais j’aimerais aussi qu’on pose ces questions aux personnes blanches de l’industrie de la mode. Surtout celles qui occupent des positions de pouvoir. Car elles sont tout autant en capacité de faire changer les choses et d’endiguer le racisme. »

Après avoir signé un contrat d’exclusivité avec Gucci, vous êtes devenu le premier mannequin homme noir à défiler pour Chanel, en 2019, après plus de 100 ans d’existence de la maison, ce qui a fait de vous une sorte de symbole. Cette responsabilité non-choisie est-elle parfois lourde à porter ?
Ça a contribué à changer la perception de ma carrière dans le mannequinat. Je n’ai jamais trop eu l’impression de le faire pour moi, mais plutôt pour subvenir aux besoins de ma famille et contribuer à davantage de représentation. Ça peut ressembler à une forme de pression, ou plutôt de responsabilité. Évidemment que je ne suis pas parfait, je suis un être humain. Mais les gens projettent tellement d’attentes sur vous en tant que mannequin que ça peut devenir très lourd à porter. [Il cite la Bible, NDLR] « À qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé. » J’ai du mal à croire que j’en sois arrivé là uniquement par chance et grâce à une succession de coïncidences. Alors, je fais mon maximum pour servir au mieux chacune des situations qui me sont données. 
Alton Mason : Pantalon et sac, Berluti.
Pensez-vous que l’industrie peut ou doit faire plus d’efforts en termes de représentation des minorités et de justice sociale ?
On me pose toujours les mêmes questions sur la diversité et l’inclusivité dans la mode. Et je veux bien y répondre. Mais j’aimerais aussi qu’on pose ces questions aux personnes blanches de l’industrie de la mode. Surtout celles qui occupent des positions de pouvoir. Car elles sont tout autant en capacité de faire changer les choses et d’endiguer le racisme. Est-ce qu’on leur pose des questions sur le népotisme endémique de ce milieu et la suprématie blanche ?
Votre carrière a explosé quelques années avant la mort de George Floyd, qui a eu un impact jusque dans l’industrie de la mode. Remarquez-vous un avant et un après ? Pensez-vous que ce changement soit durable ou qu’il ne s’agit que d’une passade ?
À mes débuts, ça m’arrivait parfois d’être le seul mannequin noir, voire la seule personne noire – même en comptant le staff – d’une cabine de défilé ou d’une campagne. C’est génial de travailler avec des personnes toutes plus créatives les unes que les autres, mais c’est aussi dommage d’avoir parfois le sentiment d’être seul, d’être l’exception qui confirme la règle. Chaque jour, je priais pour que ça change et c’est heureusement en train d’advenir. On ne devrait pas avoir besoin d’attendre qu’un homme noir soit filmé en train de se faire tuer par un policier pour commencer à se soucier d’un manque d’opportunités structurel. C’est horrible de se dire que cet événement a contribué à mettre un coup de projecteur sur certains talents. Mais au-delà des mannequins, où sont les coiffeur·euse·s, les stylistes, les directeur·rice·s artistiques de couleur ? En grandissant, j’admirais beaucoup la carrière des frères mannequins Fernando et Armando Cabral. Je les ai rencontrés récemment. Ils sont tellement adorables et humbles que je les adore encore plus. J’ai grandi en entendant qu’il faudrait toujours que j’en fasse deux fois plus pour obtenir ne serait-ce que la moitié de ce que d’autres obtiennent plus facilement. Le rédacteur en chef du Vogue UK, Edward Enninful, me l’a récemment rappelé d’ailleurs. Alors, ça me met la pression et ça me pousse à persévérer. Je préfère voir cette injonction à l’exemplarité et à l’excellence comme une opportunité. Mais je n’ai pas l’impression d’être instrumentalisé. Les personnes noires qui réussissent dans ce milieu le méritent amplement, elles ne sont pas là par opportunisme. On apporte tellement à la culture, y compris dans la mode. Être enfin un peu plus reconnu·e·s, c’est le minimum.
Vous venez de parler de prière et faites souvent allusion à Dieu dans vos interviews. Quel rapport entretenez-vous avec la spiritualité ?
Je ne sais pas où j’en serais ni même qui je serais si je ne croyais pas en Dieu. J’ai été élevé dans la spiritualité. Je crois aussi au karma et au fait que le positif puisse attirer le positif si on se conduit avec sincérité, sans attendre quelque chose en contrepartie. Je n’agis pas dans l’espoir de recevoir en retour. Par le passé, j’ai vécu tellement de situations où ma famille et moi n’avions plus rien… Je ne le souhaite à personne et je saisis chaque opportunité pour empêcher que ça ne se reproduise. 
Alton Mason : Manteau inspiré des œuvres de Lev Khesin, chaussures et sac, Berluti. Porte clefs, Berluti x Jorge Penadés.
En parlant d’opportunités et d’attirer le positif, comment Baz Luhrmann en est-il venu à vous proposer le rôle de Little Richard dans son prochain film, un biopic sur Elvis Presley ?
Je devais recevoir le prix du mannequin de l’année en Australie, à la même cérémonie où Baz Luhrmann devait recevoir celui d’icône du cinéma. On s’est retrouvés en même temps à la coiffure et au maquillage, et on a commencé à se fixer. Je lui ai dit : « J’adore vos cheveux » et il m’a répondu « j’adore les vôtres !  ». C’est comme ça qu’on a commencé à faire connaissance. Après la cérémonie, à l’after party, je vivais ma meilleure vie sur la piste de danse quand tout à coup, j’aperçois ma mère en train de lui parler. J’avais peur qu’elle m’embarrasse ! Et puis elle vient vers moi et me dit qu’il veut me parler. Alors on s’isole et il me demande si je suis danseur professionnel, si je sais chanter, avant de finir par me dire qu’il va repousser son vol prévu le lendemain afin de m’amener dans son cinéma préféré. Ce qu’on a fait, et c’est là qu’il m’a proposé d’auditionner pour le rôle de Little Richard. C’était un enchaînement de situations incroyables ! Je ne suis que reconnaissance et gratitude, car ce ne sont même pas des choses que j’osais espérer, ça me dépasse !

« J’ai vécu dans différents pays d’Europe où je n’ai eu d’autres choix que de trouver en moi-même le sentiment d’avoir un foyer, d’être à ma place. »

Que représente Little Richard, né en 1932 et décédé en 2020, pour vous qui êtes né en 1997 ?
Little Richard a ouvert la voie à des gars comme moi. Des hommes versatiles, fluides et téméraires dans leur image, leur expression. Des mecs comme Prince, André 3000 ou Childish Gambino. Il a inspiré tant d’artistes par sa manière d’en avoir rien à foutre de l’avis des autres ! Sa carrière et sa personnalité m’inspirent beaucoup. Tourner un long-métrage n’est clairement pas un exercice facile, mais ça m’était étrangement familier. Je me sentais à la fois à l’aise et en dehors de ma zone de confort. C’était génial !
Vous décrivez également ce sentiment paradoxal – entre étrangeté et familiarité – dans le court-métrage Rise in Light, réalisé à Lagos par Amarachi Nwosu, où l’on vous entend en voix off vous exprimer au sujet de vos origines. Pouvez-vous nous en parler ?
En tant qu’Afro-Américain ayant grandi aux États-Unis, d’origine jamaïcaine et haïtienne, l’idée d’aller en Afrique m’a toujours fait fantasmer. J’en parlais de temps en temps à certain·e·s de mes ami·e·s, qui étaient plein de préjugés du fait d’une méconnaissance. Beaucoup de nos peurs proviennent de l’ignorance et de l’inconnu. J’ai vécu dans différents pays d’Europe où je n’ai eu d’autres choix que de trouver en moi-même le sentiment d’avoir un foyer, d’être à ma place. Ça a beaucoup contribué à la construction de ma propre estime et à mon épanouissement, malgré les nombreux déménagements. Et c’est ce qui m’aide encore aujourd’hui à garder l’équilibre. La première fois que je suis allé au Nigéria, ça a changé ma vie, c’était comme une illumination. J’avais l’impression de renouer avec mes racines, que j’ignorais, et de fouler le même sol que de potentiel·le·s ancêtres. C’est ce que je raconte dans le court-métrage Rise in Light, qui a contribué à lever des fonds pour aider les populations locales contre le Covid-19.
Alton Mason : Blouson, col roulé, pantalon et chapeau inspirés des œuvres de Lev Khesin et chaussures, Berluti.
Dans cette vidéo de trois minutes, on vous entend aussi chanter une chanson à vous, intitulée « Gimme gimme ». Vous préparez-vous aussi à faire vos débuts dans la musique ?
Qui sait ? Peut-être que je ferai autre chose, comme mon propre vin, ou que je lancerai une marque de meubles ? La musique fait partie intégrante de ma vie, oui. J’en ai besoin pour me sentir confiant et en phase avec moi-même. Je médite beaucoup, je prie tous les jours et j’appelle souvent mes frères et sœurs, qui m’inspirent énormément. J’adore aussi faire du sport et surtout danser, évidemment. J’écris aussi du spoken word, des chansons, avec l’ambition de créer une musique universelle. Je joue un peu de batterie et de piano, mais je ne suis pas musicien pour autant. La première chose qu’on peut entendre de moi musicalement, « Gimme gimme », qui sert de bande-originale à Rise in Light, est une chanson d’amour, plutôt en spoken word. Mais j’ai enregistré d’autres choses où je chante davantage. Donc oui, peut-être que je sortirai bientôt quelque chose…
En parlant de chanson d’amour, qu’en est-il de votre vie sentimentale en ce moment ?
Alors, à ce propos… [Rires, NDLR] Tout ce que je peux dire, c’est que je suis quelqu’un de très romantique, qui tombe facilement amoureux. Mais je dois rester concentré, car je n’ai pas vraiment le temps pour une relation sentimentale. Cependant, si ça se présente, je ferai en sorte que ça fonctionne.

Les plus lus

Rencontre avec le Sud-Coréen Jay Songzio, qui offre à son label un premier flagship dans la capitale

À l’occasion de l’ouverture du tout premier flagship store parisien Songzio, Antidote s’est entretenu avec son directeur créatif, Jay Songzio, au sujet de ce projet à l’architecture avant-gardiste, qui reflète l’ADN et les ambitions du label sud-coréen.

Lire la suite

Pré-commandez le numéro automne-hiver 2024/2025 d’Antidote

Pré-commandez le numéro automne-hiver 2024/2025 d’Antidote sur Antidote.Bigcartel.com.

Lire la suite

Commandez le numéro printemps-été 2024 d’Antidote

Commandez le numéro printemps-été 2024 d’Antidote.

Lire la suite

Nike réinvente son emblématique ensemble Tech Fleece pour ses dix ans

Lancée il y a tout juste dix ans, la gamme « Tech Fleece » de Nike, composée de survêtements chauds, légers et polyvalents, taillés dans un tissu technique ultra-doux, s’améliore et se réinvente dans une version plus respectueuse de l’environnement, plus chaude et plus légère, qui se décline dans des coloris inédits.

Lire la suite

Christian Louboutin s’inspire du basketball et des années 90 pour sa nouvelle sneaker « Astroloubi »

Dévoilée en juin dernier lors de la Fashion Week homme printemps-été 2024 de Paris et photographiée dans le dernier numéro d’Antidote « Now or Never », la nouvelle paire de sneakers « Astroloubi » fusionne l’esthétique de la chaussure de basket des années 1990 et les codes emblématiques de la maison Louboutin, tels que la semelle rouge carmin et les détails cloutés.

Lire la suite

Newsletter

Soyez le premier informé de toute l'actualité du magazine Antidote.