Noir & blanc, végétation synthétique, chevelure lissée : l’homme Bally, ici Jarrod Scott, n’as pas besoin de s’imposer. Il est là. Son regard déterminé n’y est pas étranger, mais sa veste de cuir zippé surmonté de carreaux est suffisamment forte pour qu’on s’incline.
Bally ne se résume pas seulement à des chaussures et des portefeuilles. On y apprécie également des pièces masculines, du pantalon au trench, où le cuir est omniprésent. Remarquablement troussé à chaque fois ! Les designers les plus en vogue du moment y ont mis leur grain de sel : Graeme Fidler et Michael Herz ou Alexandre Mattuissi ont tout à tour succombé à l’appel de cette maison à la fois grand public et exigeante, ludique et classique et, surtout, où il y a encore tant de choses à accomplir.
Depuis sa naissance en 1851 en Suisse, grâce à Carl Franz Bally, la marque a traversé plusieurs vies sans s’éloigner du droit chemin. Un peu comme cet homme qui nous fixe, droit dans les yeux, recouvert d’une fine armure de cuir.
www.bally.com
Un texte de Sophie Rosemont