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Cynthia Erivo et Amnesty unissent leurs voix contre les violences faites aux femmes accusées d’être des sorcières.

Traiter une femme de « sorcière » n’appartient pas au passé : c’est encore une arme utilisée contre les plus vulnérables, souvent âgées, isolées ou trop libres pour rentrer dans les normes. Cynthia Erivo rejoint Amnesty International pour soutenir celles qui paient le prix de ces accusations.

Ayant encore cours dans certains pays comme le Ghana, l’accusation de « sorcellerie » trahit un système patriarcal et une misogynie nourrie par la peur de la superstition et de l’indépendance de certaines femmes.

Là-bas, ces accusations renforcent la mise au ban de la société de femmes souvent déjà marginalisées ou seules. Veuves, âgées ou tout simplement indépendantes, ainsi que des femmes qui ne correspondent pas aux stéréotypes de genre, des femmes sont accusées, pointées du doigt, agressées, séquestrées voire tuées suite à de simples suspicions ou cauchemars.

Si Mona Chollet revenait déjà sur le lien entre misogynie et accusations de sorcellerie dans son livre « Sorcières : La puissance invaincue des femmes », publié en 2018, aujourd’hui, c’est l’actrice Cynthia Erivo, actuellement à l’affiche de « Wicked 2 », qui s’engage sur le sujet. Dans une vidéo, celle qui incarne l’une des « sorcières » les plus connues de la pop culture moderne a ainsi soutenu une pétition lancée par Amnesty International pour appeler le Président du Ghana à prendre des mesures légales afin de protéger les victimes et de criminaliser les accusations de sorcellerie, motivées au sein des communautés par des accidents, des décès ou des maladies que certaines refusent d’accepter.