Qui de mieux placé que l’intelligence artificielle la plus célèbre au monde, l’agent conversationnel ChatGPT, dont l’essor a été fulgurant
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D’Evan Mock, on peut s’attendre à tout : poser pour Rabanne ou Calvin Klein, figurer au casting du remake de Gossip Girl sur HBO, enchaîner les figures dans des vidéos de skate plébiscitées par Frank Ocean himself, ou photographier Travis Scott sur la tournée d’Astroworld. À 27 ans, l’Américain est un jeune homme ambitieux, prêt à accueillir pleinement chaque nouvelle expérience, tout en gardant en tête l’idée de revenir un jour vivre là où tout a commencé, à Waimea Bay, sur la côte nord d’Hawaï. Pour l’heure, c’est depuis New York qu’il revient sur son parcours, quelques minutes à peine après qu’un tremblement de terre a fait tanguer la ville. Retrouvez son interview ci-dessous, issue du numéro printemps-été 2024 d’Antidote.
Maxime Delcourt : C’est ton premier tremblement de terre ?
Evan Mock : À New York ? Ouais ! Ça m’était déjà arrivé à Hawaï, mais là, c’était étrange de voir tout mon bâtiment vibrer.
J’imagine que même quand on a un peu l’expérience des tremblements de terre, la sensation doit tout de même rester assez effrayante, non ?
Tout dépend de l’intensité des secousses… Là, en quelque sorte, c’était gérable. Mais cela reste malgré tout une expérience assez étrange.
Au moins, cela te rappelle Hawaï…
[Rires] Ouais, en un sens. Même si, très honnêtement, je n’ai pas besoin de grand-chose pour penser à Hawaï.
Chemise en coton, pull à larges boutons, bracelet torsadé, collier avec perles et fleurs de monogramme, Louis Vuitton.
Tu es parfois nostalgique de la vie que tu menais là-bas ?
Ce qui est certain, c’est qu’une fois à Hawaï, dès que je descends de l’avion, j’ai l’impression d’être pleinement moi-même. C’est difficile à expliquer, mais c’est hyper agréable de pouvoir se sentir à l’aise dans un endroit bien précis, là où tout a commencé, là où j’ai tant de souvenirs. J’en profite alors pour voir ma famille, passer du temps avec elle, retrouver un emploi du temps quelque peu normal. Tout est si tranquille là-bas que le changement est à chaque fois radical avec la vie que je mène depuis que je suis parti, en 2015.
Cette atmosphère particulière, tu saurais l’expliquer, ou c’est juste lié au fait que tous tes souvenirs d’enfance y sont rattachés ?
Non, j’ai vraiment la sensation que l’on ne peut pas retrouver cette atmosphère ailleurs dans le monde. Du moins, je n’en ai pas encore fait l’expérience. Bien sûr, je revois les ami·e·s avec qui j’ai grandi, et je traîne avec ma famille, mais l’atmosphère dont je parle est liée à autre chose. Peut-être est-ce dû au fait de revenir à un mode de vie plus spontané. À Hawaï, tu sais, j’en profite systématiquement pour revenir à des choses simples, à des activités comme le surf ou le skate, qui me reconnectent directement avec moi-même, qui permettent de ressentir pleinement la nature environnante.
Chapeau marin en coton et boucles d’oreilles, Louis Vuitton.
« J’aime la façon dont les requins se laissent porter par le courant, cette idée de ne jamais lutter contre le cours des choses. »
Hormis les moments familiaux, à quoi ressemblent tes journées quand tu es là-bas ?
J’aime conduire mon van, faire du surf sur la côte nord d’Oahu, là où j’ai grandi, et m’allonger sur le sable pendant des heures. Je profite du cadre presque idyllique offert par l’île, en quelque sorte.
On dit qu’il faut parfois s’éloigner de chez soi pour comprendre la beauté et la richesse de l’endroit d’où on vient. Toi aussi, tu as développé un rapport encore plus intense avec Hawaï le jour où tu as déménagé ?
C’est en tout cas à ce moment-là que j’ai compris à quel point je souhaitais propager les valeurs d’Hawaï à travers le monde, perpétuer certaines traditions locales. Dès mon arrivée à Los Angeles, j’ai voulu honorer Hawaï, tout en ayant en tête de revenir vivre un jour ici, de profiter de ma famille et de mes ami·e·s resté·e·s sur l’île. C’est le but final !