Alok Vaid-Menon, artiste et activiste intersectionnel : « On change les gens en les aimant plus qu’il·elle·s ne nous détestent »

De son enfance au Texas à sa vie d’adulte à New York en passant par ses études de genre à l’université Stanford, en Californie, l’artiste et activiste trans et non-binaire Alok Vaid-Menon a, au fil du temps, appris à déconstruire les stéréotypes liés à la binarité de genre pour les dépasser. Conscient·e très tôt d’être différent·e, mais ne disposant pas du langage lui permettant de s’exprimer pleinement malgré le soutien de sa famille, iel met aujourd’hui toute son énergie au service de cette cause, multipliant les initiatives pour faire évoluer les mentalités vers plus de bienveillance et de tolérance, malgré un climat politique anxiogène et rétrograde. Rencontre.
Alok Vaid-Menon, artist and intersectional activist: « We change people by loving them more than they hate us »

From a childhood in Texas to an adult life in New York City and a gender studies degree from Stanford University in California, trans and non-binary artist and activist Alok Vaid-Menon has learned to gradually deconstruct gender stereotypes and move beyond them. Conscious of being different from an early age but lacking the language to express themselves fully despite their family’s support, they now devote all their energy to this cause through several initiatives aimed at changing people’s ways of thinking and promoting more kindness and tolerance, despite the current anxiety-inducing and reactionary political climate.
La philanthropie des milliardaires : altruisme sincère ou stratégie dissimulée ?

Suivant l’exemple de Bill Gates et autres Warren Buffet, les déclarations de dons des milliardaires américain·e·s se multiplient. Or, cette vague philanthropique est loin d’être totalement désintéressée et peine à dissimuler sa visée libérale.
Comment le business des données personnelles menace nos libertés individuelles ?

Depuis quelques années, le business model des mastodontes du web s’articule autour de la collecte acharnée de données, revendues à prix d’or afin de dresser des profils de consommateur·rice·s toujours plus pointus. Ce juteux négoce, où les Gafam se taillent la part du lion, nourrit un capitalisme qui menace à la fois le droit individuel et les libertés collectives, mais pourrait bien être enrayé par l’avènement du web 3.0. Un idéal d’Internet décentralisé rêvé, entre autres, par les cypherpunks. Enquête.
How does the personal data business threaten our individual freedoms?

For several years now, the business model for web behemoths has been based on the relentless collection of data, which is sold at a high price to create ever more precise consumer profiles. This lucrative business, which GAFAM have taken the lion’s share of, drives a kind of capitalism that threatens both individual rights and collective freedoms. But the advent of Web 3.0 could very well put an end to this, realizing the ideal of a decentralized Internet first envisioned by the cypherpunks. Antidote reports.
Trouble dissociatif de l’identité : à quoi ressemble la vie des personnes possédant plusieurs personnalités ?

Découvert par certain·e·s sur les réseaux sociaux via des influenceur·se·s comme @we.are.olympe ou à l’écran, dans sa version fictive, à travers le film Split (2016), le trouble dissociatif de l’identité (TDI) fascine ou effraie. Mais pour ceux·celles qui vivent avec plusieurs « alters » dans un seul corps, il s’agit surtout d’un mécanisme psychique de protection qui fait suite à des traumatismes extrêmes, tels que des violences sexuelles répétées pendant l’enfance. Classifié par l’OMS, il toucherait près de 1 % de la population, à des degrés divers. Pourtant, au sein même de la communauté scientifique, le TDI peine à être reconnu.
Dissociative Identity Disorder: what is life like for people with multiple personalities?

Introduced to many on social media via influencers such as @we.are.olympe, or in a fictionalized form in the movie Split (2016), Dissociative Identity Disorder (DID) can be both fascinating and frightening. But for those who live with several “alters” in one body, it is mainly a psychic protection mechanism that follows extreme traumas such as repeated sexual violence during childhood. Classified by the WHO, it affects nearly 1% of the population to varying degrees. However, even within the scientific community, DID is still not widely recognized.
Maxime Retailleau’s editorial for the new issue of Antidote

« Who’s Who? »
L’édito de Maxime Retailleau, rédacteur en chef du nouveau numéro d’Antidote

« Who’s Who? »
Vidéo : retrouvez le livestream de la collection automne-hiver 2022 de Givenchy

Le défilé commencera dimanche 6 mars à 20h, dans le cadre de la Fashion Week de Paris.
Comment aider les Ukrainien·ne·s ?

Voici une liste non-exhaustive des manières d’aider les civil·e·s Ukrainien·ne·s, alors que la Russie tente d’envahir leur pays.
Miriam Gablier : « Plus d’un·e Occidental·e sur quatre croit en la réincarnation »

Ancienne psychothérapeute et présidente d’une association professionnelle de thérapie psycho-corporelle, l’auteure et conférencière Miriam Gablier est fascinée par les relations entre corps et esprit, au point de dédier son dernier ouvrage au thème de la conscience, qui continue de fasciner à travers les époques et constitue encore une large source de mystères. Dans cet entretien, elle revient sur le développement du champ d’étude de la parapsychologie (qui vise à comprendre les phénomènes hors normes de la conscience, quitte à être régulièrement décriéE par une large partie de la communauté scientifique), insiste sur la nécessaire alliance entre approches rationnelles et subjectives sur ces sujets, et revient sur l’ancrage historique de l’hypothèse de la réincarnation, à laquelle certain•e•s chercheurs•ses ont décidé de dédier leur vie.
Nabilla Vergara : « Je ne pensais pas que j’allais réussir »

Alors que sort Nabilla : sans filtre, le premier docu-réalité dédié à l’ex-candidate de téléréalité, celle-ci se livre sur ses business, sa vie de famille à Dubaï et les épreuves qu’elle a dû traverser. Longtemps méprisée par l’intelligentsia parisienne, Nabilla Vergara est désormais détentrice d’un petit empire reposant sur ses près de 7 millions de followers sur Instagram et sa marque de cosmétique. Devenue l’une des plus puissantes influenceuses françaises, elle est parvenue à faire de ses rêves une réalité.