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Alors que Demna faisait ses adieux à Balenciaga quelques heures plus tôt, le microcosme de la mode se pressait déjà pour assister au défilé Maison Margiela Artisanal, impatient de découvrir la toute première collection imaginée par Glenn Martens. Chargé de succéder à John Galliano, dont l’ère s’est conclue en apothéose, le créateur a choisi de revenir aux fondations symboliques de la maison, en habillant notamment le visage des mannequins de masques, un accessoire emblématique depuis le tout premier défilé de Martin Margiela en 1988.
Pour présenter sa nouvelle collection printemps-été 2026, le label Namesake a choisi d’investir l’École Massillon, transformée pour l’occasion en parc aquatique. Intitulée « Innerchild », la collection puise dans les joies simples de l’enfance. Cordes, drapeaux et marinières sont revisités à travers l’approche streetwear du label taiwanais qui plébiscite une palette de bleus, de beige et de gris, tandis que les éléments de tailoring sont élargis et décontractés.
Ce mercredi, Demna dévoilait son ultime collection pour Balenciaga, après une décennie à la tête de la maison. Pour ce dernier show, le designer convoquait les archétypes qui ont façonné son passage au sein de la maison. Entre hommage, ironie et introspection, il signait une collection où chaque silhouette semblaient incarner une facette de son esthétique. Sur le podium, ses muses de toujours ont défilé une ultime fois : Isabelle Huppert, Kim Kardashian, Naomi Campbell ou encore Eliza Douglas.
En pleine tournée des festivals, Miki prend le temps de nous offrir un nouveau titre percutant. Intitulé « Particule », ce son à la mélodie pop tape en plein cœur et évoque une lente déception amoureuse. Tourné en plan-séquence, le clip qui accompagne le titre est fidèle au style de Miki qui – après le parking du Buffalo Grill – investit le parvis de Disneyland Paris pour y échanger un long baiser avec un Spiderman anonyme.
Pour sa collection Haute Couture automne-hiver 2025/2026, baptisée « Becoming », Robert Wun orchestre un défilé où les corps se dédoublent, métamorphosés par des vêtements-sculptures aux lignes acérées. Le créateur explore l’acte de s’habiller comme un rituel intime, un passage entre le réel et l’imaginaire, entre le soi et ce que l’on devient. Une rêverie fantastique nous enveloppe, donnant vie à des créatures magnifiquement terrifiantes.
De la karaoke box de G-Shock au stand Fenty permettant aux festivalier·ère·s de découvrir les produits des labels de Rihanna et de se refaire une beauté, en passant pas les ateliers d’écriture de freestyle du stand Wero : petit tour d’horizon des différents espaces du festival Yardland, complétant les trois scènes où se sont succédé·e·s les artistes internationaux·les ou émergent·e·s, du 4 au 6 juillet dernier.
Symbole continuant de traverser les époques, la Superstar d’Adidas est à l’honneur dans une nouvelle campagne vidéo adidas Originals. Filmé en noir et blanc par Thibaut Grevet, le film mise sur une esthétique épurée et un casting aussi exceptionnel que multigénérationnel. La voix de Samuel L. Jackson porte le récit et honore l’histoire de cette chaussure qui ne cesse de se réinventer. Accompagné de Missy Elliot, Jennie, Anthony Edwards, Gabbriette ou encore GloRilla, il prouve encore une fois que rien de mieux qu’une icône pour parler d’une autre icône.
Avec son court-métrage intitulé « La Verbana », le réalisateur Rubén Sánchez poursuit son exploration des dynamiques sociales. Le film, d’une durée de 17 minutes, nous transporte à Barcelone, où Anna et Alex, qui attendent ensemble un enfant, réunissent leurs ami·e·s lors d’une soirée. L’ambiance se tend à l’arrivée de Marc, le meilleur ami d’Alex, avec lequel il a eu une relation par le passé. Le film oscille entre moments de convivialité, sensualité et non-dits jusqu’à atteindre son point de rupture.
Présentée à Berlin, la nouvelle collection du label GmbH se présente comme une envie de percevoir la beauté au milieu du chaos. Le duo formé par Benjamin Huseby et Serhat Işik s’est notamment replongé dans l’enfance et le réconfort que peut apporter cette période en revisitant de vieilles cassettes VHS d’événements familiaux immortalisés. Tel un manifeste, le mot « Maşallah », souvent utilisé pour exprimer la reconnaissance, la joie et l’admiration pour quelque chose de beau, pare les silhouettes en espérant éloigner le mauvais œil.
Schiaparelli a ouvert la Fashion Week haute couture automne-hiver 2025/2026 à Paris avec une collection à la fois sombre et symbolique. Cette saison, Daniel Roseberry fouille les archives de l’entre-deux-guerres, époque où Elsa Schiaparelli fuyait Paris pour New York en 1940, et imagine une capsule temporelle en noir et gris, inspirée des photos d’époque. Les silhouettes, dramatiques et surréalistes, mêlent épaules accentuées, broderies célestes et détails artisanaux à l’instar de l’emblématique motif oculaire « Eyes Wide Open ».
Pour sa ligne printemps-été 2026, AMBUSH dévoile « Tribe on the Move », une ode au funk japonais des années 70 et à la liberté en mouvement. Silhouettes rétro, pantalons larges et superpositions traduisent l’esprit nomade et sans frontières de la collection. Les teintes terreuses, bleus ciel et imprimés animaliers se mêlent à des accessoires totem au fort pouvoir symbolique.
Vendredi 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, Bad Bunny a dévoilé le clip de « NUEVAYoL », l’un des morceaux phares de son album « Debí Tirar Más Fotos ». Véritable hommage à l’identité nuyoricaine - désignant la diaspora portoricaine vivant à New York - la vidéo célèbre les communautés issues des immigrations. L’ambiance festive d’une quinceañera laisse place à une scène marquante montrant le chanteur hisser le drapeau portoricain sur la Statue de la Liberté, en écho à l’acte de l’activiste Tito Kayak qui planta le drapeau sur la couronne de la statue à la fin des années 2000.
Jusqu’au 2 août, la maison Barrie, l’une des plus anciennes manufactures de tricot en cachemire d’Écosse, consacre un pop-up à son vestiaire masculin au 23 rue Cambon, à Paris. Pour l’hiver 2025, le label acquis par Chanel en 2012 et prisée par Sofia Coppola – la réalisatrice a signé une capsule en novembre 2023 – revisite ses classiques en puisant dans la nature brute de la campagne écossaise.