Avec ses notes de tête de muguet; la fleur d’oranger, l’églantine, la pivoine, la violette pour les notes de cœur, le tout relevé par le musc et le santal, ce parfum nous parle bien de printemps. Et il s’agit aujourd’hui de le fêter, tout en célébrant la pérennité de cette fragrance désormais légendaire.
Plutôt que de changer la formule magique, « Paris, Première Roses » a réinventé son flacon. En faisant appel au jeune artiste peintre japonais Houxo Que, Yves Saint Laurent voit juste.
Basé à Tokyo, Houxo Que débuta sa carrière de peintre en 1999. Fortement influencé par l’univers du Graffiti, la technique qu’il utilise est très particulière voire unique : une peinture fluorescente et phosphorescente, longuement travaillée à la lumière noire… Son œuvre la plus connue, intitulée « Day and Night » est une série d’installations lumineuse faisant fortement référence aux fleurs et dont l’objectif est de repousser les limites de la couleur pour la sublimer. Quelque part entre le street art et les études en chambre noire, l’œuvre de Que se refuse à appartenir à une seule case.
Le résultat pour « Paris, Premières Roses » : un flacon hyper coloré, résolument pop, où l’éclat des pétales s’impose comme jamais auparavant. Houxo Que voulait « radicaliser la rose ». Il a réussi !
Un texte de Sophie Rosemont
Paris Premières Roses par Houxo Que d’Yves Saint Laurent, en parfumerie – 79 ,00€