La nouvelle exposition du Printemps de l’Homme à Paris dévoile une série d’œuvres inédites de Davit Giorgadze, à mi-chemin entre photographie, collage et poésie verbale.
Prolongeant sa démarche curatoriale après avoir accueilli des expositions en collaboration avec la photographe croate Bruna Kazinoti, Yann Weber puis Xiangyu Liu, Le Printemps de l’Homme met actuellement à l’honneur des œuvres inédites de l’artiste géorgien Davit Giorgadze au sein de son premier étage. À travers elles, le jeune prodige de 22 ans étoffe son univers hybride et novateur, qui avait déjà fait l’objet d’une exposition à Tbilissi et emprunte autant à l’art contemporain qu’à la photographie. Il continue ainsi d’affirmer sa signature esthétique marquée par le décloisonnement des genres. « Mélanger le portrait, la nature morte, le collage et les objets, c’est le cœur de mon travail ; je vois ça comme un tout indissociable, confiait-il à ce sujet dans le numéro Antidote : Survival, dont il signe toutes les photos. C’est comme différentes strates qui viendraient s’assembler. » Une démarche créatrice prolongée par une dimension poétique, certaines de ses œuvres étant recouvertes de courtes phrases où transparaissent de nouvelles facettes de sa sensibilité.
Flirtant avec des connotations futuristes, les œuvres qu’il révèle à l’occasion de cette exposition sont pourtant toutes composées à partir de photographies argentiques. « Je n’ai jamais aimé la haute définition ou les parfaites images publicitaires, expliquait Davit Giorgadze. J’ai toujours trouvé ça surfait, comme si c’était des créatures sans âme (…). Ce qui me plaît dans l’argentique, c’est le processus : la sensation de documenter et l’attente qu’il suscite avant de voir les images. Je n’aime pas du tout voir le résultat immédiat quand j’ai pris une photo. L’important pour moi c’est d’être présent quand je photographie mais d’être quelqu’un d’autre quand je vois mes images. »
L’exposition de Davit Giorgadze se tient depuis le début du mois d’avril 2019 au premier étage du Printemps de l’Homme, au 64 Boulevard Haussmann, Paris 9.
La nouvelle exposition du Printemps de l’Homme à Paris dévoile une série d’œuvres inédites signées Davit Giorgadze, à mi-chemin entre photographie, collage et poésie verbale.
Prolongeant sa démarche curatoriale après avoir accueilli des expositions en collaboration avec la photographe croate Bruna Kazinoti, Yann Weber puis Xiangyu Liu, Le Printemps de l’Homme met actuellement à l’honneur des œuvres inédites de l’artiste géorgien Davit Giorgadze au sein de son premier étage. À travers elles, le jeune prodige de 22 ans étoffe son univers hybride et novateur, qui avait déjà fait l’objet d’une exposition à Tbilissi et emprunte autant à l’art contemporain qu’à la photographie. Il continue ainsi d’affirmer sa signature esthétique marquée par le décloisonnement des genres. « Mélanger le portrait, la nature morte, le collage et les objets, c’est le cœur de mon travail ; je vois ça comme un tout indissociable, confiait-il à ce sujet dans le numéro Antidote : Survival, dont il signe toutes les photos. C’est comme différentes strates qui viendraient s’assembler. » Une démarche créatrice prolongée par une dimension poétique, certaines de ses œuvres étant recouvertes de courtes phrases où transparaissent de nouvelles facettes de sa sensibilité.
Flirtant avec des connotations futuristes, les œuvres qu’il révèle à l’occasion de cette exposition sont pourtant toutes composées à partir de photographies argentiques. « Je n’ai jamais aimé la haute définition ou les parfaites images publicitaires, expliquait Davit Giorgadze. J’ai toujours trouvé ça surfait, comme si c’était des créatures sans âme (…). Ce qui me plaît dans l’argentique, c’est le processus : la sensation de documenter et l’attente qu’il suscite avant de voir les images. Je n’aime pas du tout voir le résultat immédiat quand j’ai pris une photo. L’important pour moi c’est d’être présent quand je photographie mais d’être quelqu’un d’autre quand je vois mes images. »
L’exposition de Davit Giorgadze se tient depuis le début du mois d’avril 2019 au premier étage du Printemps de l’Homme, au 64 Boulevard Haussmann, Paris 9.