Qui se cache derrière les coiffures de FKA twigs ?

Depuis plus de dix ans, le hairstylist Louis Souvestre signe les coiffures les plus emblématiques de FKA twigs, à l’instar de son audacieux skullet. Avec lui, chaque nouvelle apparition de la chanteuse, qui dévoilait le 14 novembre dernier la version deluxe de son album « Eusexua », offre une nouvelle occasion pour repousser les limites via un jeu sur les formes, les motifs, les couleurs et les textures.

Qui est Mats Rombaut, le designer vegan élu Accessory Designer of the Year en Belgique ?

Mats fonde sa marque Rombaut en 2013 avec une idée simple et radicale : prouver que la chaussure peut être désirable, conceptuelle et culturelle sans aucun cuir animal. Depuis plus de dix ans, Mats Rombaut développe une esthétique immédiatement reconnaissable, où se mêlent semelles épaisses, volumes organiques et lignes futuristes, construite à partir de matériaux […]

Issey Miyake habille l’iPhone.

La maison japonaise Issey Miyake s’associe à Apple et dévoile le nouveau produit qui transforme l’iPhone en véritable accessoire de mode. Cette collaboration presque naturelle allie le minimalisme d’Apple et la recherche d’épure propre du studio Miyake.

Qui est Tony Launay, le jeune créateur à l’univers mystique et médiéval ?

Notamment inspiré par le peintre Jérôme Bosch, le fondateur du label I’m Behind my Head développe un univers singulier, entre ombre et mysticisme. Basé à Paris, il se démarque par son approche artisanale, réalisant chaque pièce à la main. Entre fantasy gothique et allures de personnages de jeux vidéo, ses silhouettes narrent un conte médiéval.

L’effacement progressif des récits queer dans la culture.

Après plus d’une décennie de progression, la visibilité des personnages LGBT+ recule. Dans un moment où nos droits restent contestés et où les récits queer sont jugés “risqués”, la place accordée à nos histoires se réduit. Ce texte interroge ce mouvement et pose une question centrale : dans les rôles queer encore disponibles, quelle responsabilité portent les acteur·rice·s non queers lorsqu’ils·elles choisissent de les occuper ? Un recul inédit depuis plus de dix ans, qui n’a rien d’un hasard.

Quand un refus dit plus qu’un trophée.

En 1991, Sinéad O’Connor refusait un Grammy pour dénoncer une industrie où le prestige comptait davantage que la vérité artistique. Geste rare : elle reste, plus de trente ans plus tard, la seule artiste à avoir décliné publiquement une victoire. Un refus qui résonne aujourd’hui dans une culture façonnée par les plateformes, les algorithmes et les stratégies de visibilité.

Malgré une viralité déjà proche de la saturation Sony prépare un film Labubu.

Une décision qui intervient alors que le phénomène reste massif : files d’attente interminables, achats multiples pour “tomber sur le bon modèle”, et un marché de revente devenu presque plus important que le produit lui-même

Ce passage du jouet à Hollywood met aussi en lumière les angles morts du phénomène. L’économie du blind box repose sur l’accumulation, le plastique en masse, la rareté artificielle et des volumes de production difficilement conciliables avec les urgences écologiques actuelles. L’adaptation risque donc de prolonger un modèle très lucratif… et très polluant.

Sony parie que le cinéma saura relancer l’histoire au moment où la frénésie commençait à tourner en boucle. Reste à voir si le récit dépassera enfin l’objet, ou s’il prolongera simplement la logique du « toujours plus ».

Bottega Veneta transforme le Jenga en objet de luxe.

Qui n’aurait pas envie de jouer au Jenga dans sa version Bottega ? La maison italienne dévoile une édition en cuir intrecciato du célèbre jeu d’adresse, transformant un classique vendu quelques dizaines d’euros en objet de collection à 5200 euros.

Where we belong : six vies, six mondes, un même désir d’exister.

Dans « Where We Belong » (2025), Anthony Nguyen explore ce territoire où l’intime devient un miroir : nos chambres, nos coins de chaos, nos objets accumulés disent souvent plus de nous que nos mots. Ici, chacun·e se tient dans son propre foyer, un espace façonné par les passions, les obsessions, les fiertés, parfois les blessures.

Les artistes queers à ne pas manquer pendant Paris Photo.

Après Art Basel il y a quelques semaines, Paris accueille une nouvelle foire honorant cette fois-ci la création photographique contemporaine. Jusqu’au 16 novembre, les galeries de photos et les éditeurs de livres de photos se réunissent au Grand Palais. Pour l’occasion, Antidote a rassemblé plusieurs artistes queers exposé·es à ne pas manquer.