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(LA)HORDE célèbre le sport automobile à travers un court-métrage

Qui de mieux placé que l’intelligence artificielle la plus célèbre au monde, l’agent conversationnel ChatGPT, dont l’essor a été fulgurant

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(LA)HORDE, le collectif d’artistes à la direction du Ballet national de Marseille, vient de présenter un court-métrage artistique tourné aux 24h du Mans, réalisé à l’occasion du reveal de l’Alpine A290, la nouvelle sportive électrique issue du « dream garage » de la marque.

Un danseur en combinaison de course automobile, couplée à un chapeau ambiance cowboycore, pénètre dans les gradins de la célèbre course automobile des 24h du Mans aux côtés d’une seconde danseuse, où il·elle enchaînent des mouvements de danse évoquant les gestes de personnages de jeux vidéo, tandis que les spectacteur·rice·s ont les yeux rivés sur le circuit. Il ne s’agit pas là du début d’un nouveau clip conceptuel de Beyoncé, mais du court-métrage réalisé par le collectif (LA)HORDE – célèbre pour les multiples spectacles de danse qu’il a monté ces dernières années –, présenté à l’occasion du reveal de l’Alpine A290, conçue pour la vie de tous les jours.

Après avoir mis en scène une limousine dans une de ses performances, ou encore une lowrider, (LA)HORDE poursuit ici son exploration esthétique sous forme de dialogues visuels entre humains et machines, dont le contraste résonne avec nos modes de vie contemporains. Ce prisme, déjà adopté à de multiples reprises, n’avait pas échappé à Alpine, qui collabore depuis déjà deux ans avec ses trois directeur·rice·s artistiques, Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, qui reconnaissent cependant ne pas être particulièrement familier·ère·s de l’univers automobile. « On n’était jamais allés aux 24h du Mans et on est deux sur trois à avoir notre permis, on est des noobs dans ce domaine, confie (LA)HORDE. On a voulu utiliser un côté “avatar”, presque “alien”, parce qu’on ne vient pas de ce monde, dont on ne connaît pas les codes. C’était une nécessité pour nous d’être sincères et de ne pas faire semblant de raconter quelque chose comme si on était des experts. » La référence aux jeux vidéo s’inscrit elle aussi dans le prolongement de l’œuvre de (LA)HORDE, qui s’était notamment penché sur nos incarnations virtuelles à travers la pièce Age of Content.

(LA)HORDE : « Dans notre travail, on essaye toujours de créer du sens en passant par l’émotion. »

À la fin de la vidéo, le personnage initial se retrouve face à l’Alpine A290, dont il semble vouloir dompter la puissance, avant de s’incliner devant elle et de l’encercler avec d’autres danseur·se·s, tel un totem des temps modernes. « On a vraiment réfléchi avec la cheffe op, poursuit (LA)HORDE, qui me disait : “Si vous voulez vraiment rendre la voiture plus animale, il faudra que je me place parfois à l’intérieur pour pouvoir filmer à travers le pare-brise, afin de donner une sensation de dialogue qui passera par l’image”. C’était hyper intéressant de réfléchir au vocabulaire qu’on pouvait développer pour faire ressentir des émotions aux spectateurs. Dans notre travail, on essaye toujours de créer du sens par ce biais. »
À travers ce court-métrage, intitulé I Don’t Remember what it was not to know you et dont certains passages rappellent la viscéralité mécanisée du film Titane, (LA)HORDE livre ainsi une interprétation audacieuse et poétique de l’univers des courses automobiles. Au passage, le collectif retranscrit également l’ADN de performance du constructeur automobile français, qu’on retrouve au sein de l’Alpine A290 : une voiture électrique sportive, avec des attributs tel que le bouton Overtake, dérivé de la Formule 1 et capable de passer de 0 à 100 km/h en 6,4 secondes seulement.