En été, fais ce qu’il te plaît. À commencer par écouter en boucle le troisième album de Tame Impala, Currents (Caroline) où le psychédélique se fait encanailler par le funk, et vice-versa. À la tête du groupe australien, le blondinet aux cheveux longs Kevin Parker qui a le don des ritournelles tubesques à la fois ultra indies et totalement fédératrices. Du grand art.
Dans le genre bon pied, bon œil, Albert Hammond Jr, le guitariste des Strokes, revient en forme olympique avec un solo nommé Momentary Masters (Vagrant/Coop) où l’on reconnaît entre mille la patte du groupe de rock new-yorkais.
Sexy et sérieusement up tempo. Les Chemical Brothers, eux, ne font pas dans la dentelle avec Born In The Echoes (Mercury), avec gros featurings et beats en rafale – sans oublier la pop attitude de leurs refrains taillés pour leur terrain de jeux depuis plus de vingt ans : le dance-floor.
Et les filles dans tout ça ? Mention spéciale à la minimaliste Emilie Nicolas, multi-instrumentiste norvégienne dont les chansons feraient fondre la plus récalcitrante des glaces polaires. La preuve avec son premier album Like Im’ Warrior (Arista).
Enfin, si l’on veut se bercer d’une compilation d’actualité, choisissons le second volume de Too Slow To Disco (How Do You Are ? Recordings), sélection déjà culte menée par DJ Supermarkt. Au programme, 16 petits bijoux groovys et peu connus de la fin des seventies, signés par Hall & Oates, Joe Vitale, Niteflyte ou Michael Nesmith. Too cool for school !
Un texte de Sophie Rosemont