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Lady Gaga et le désir d’enfant: une libération que la pop n’autorisait pas vraiment hier

En parlant de maternité comme d’un horizon naturel, Gaga remet en cause une vieille règle de l’industrie: celle qui poussait les artistes à effacer leurs envies personnelles pour préserver leur image. Aujourd’hui, les popstars revendiquent pleinement leur vie hors scène et redéfinissent la puissance autrement.

Dans son entretien avec Rolling Stone, Lady Gaga parle à nouveau de son désir de devenir mère et de la vie qu’elle construit avec Michael Polansky. Ce n’est pas une révélation, elle l’a déjà exprimé plusieurs fois, mais le redire aujourd’hui, dans ce contexte, prend une résonance différente.

Parce que pendant longtemps, ce discours était presque interdit. Dans les années 80 comme dans les années 2000, une popstar qui parlait de maternité risquait d’être considérée comme « moins disponible », « moins bankable », voire en fin de cycle. L’industrie poussait les artistes à taire leurs envies personnelles pour préserver leur image.

Si cela change aujourd’hui, c’est aussi parce que les artistes ont repris la main contractuellement et symboliquement. Grâce à une plus grande autonomie créative, à des deals plus équilibrés, à la possibilité de produire ou co-produire leurs œuvres, elles ne sont plus enfermées dans les mêmes injonctions.

Gaga s’inscrit dans ce mouvement : celui d’une génération qui n’a plus besoin d’opposer carrière et vie personnelle. Les popstars revendiquent pleinement leur vie hors scène et redéfinissent la puissance autrement en assumant toutes les parts d’elles-mêmes.