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Ruby Rose accuse Sydney Sweeney d’avoir détruit Christy et la charge va bien au-delà d’un clash hollywoodien.

Ruby Rose, actrice ouvertement queer et initialement attachée au biopic Christy, accuse Sydney Sweeney d’avoir « ruiné le film ». Un clash qui dépasse la simple querelle d’ego: il révèle les tensions entre représentation LGBTQ+, image publique et politisation soudaine d’une star hollywoodienne.

Il y a quelques heures, Ruby Rose a accusé Sydney Sweeney d’avoir « ruiné » Christy. Elle affirme que le film a perdu son esprit lorsque le casting a été recentré autour d’elle, rappelant que le scénario d’origine, auquel elle était attachée, était porté par une équipe majoritairement queer, profondément liée à l’histoire de la boxeuse Christy Martin. Derrière la colère, une question sensible : qui raconte les récits LGBTQ+ quand les rôles principaux sont attribués à des acteur·rice·s non-LGBTQ+ ?

Cette prise de parole intervient alors que Sydney Sweeney traîne encore les traces d’une polémique autour de sa campagne American Eagle, lancée le 23 juillet et critiquée pour son jeu de mots “jeans/genes”. Pendant des semaines, elle avait refusé de répondre.

Dans son interview du 4 novembre pour GQ, elle finit par s’exprimer mais de manière jugée extrêmement déceptive. « I did a jean ad… the reaction definitely was a surprise », dit-elle, avant de conclure : « When I have an issue to speak about, people will hear. » Une réponse floue, qui n’éclaircit rien. C’était l’occasion pour elle d’apaiser la controverse ; elle a surtout laissé un doute douloureux planer sur son positionnement, et sur ce que Hollywood choisit de rendre visible ou non quand il s’empare d’une histoire queer.