Britney Spears a une nouvelle fois disparu d’Instagram, une suppression qui rappelle plusieurs disparitions précédentes, souvent survenues après des périodes de tension publique. Son compte, désormais introuvable, a été désactivé quelques jours après un long message publié le 19 octobre, où la chanteuse évoquait un traumatisme vécu pendant sa tutelle : « je sens que mes ailes ont été prises et que des dommages cérébraux me sont arrivés il y a longtemps, à cent pour cent ». Dans ce texte, elle racontait avoir été privée de liberté et incapable de bouger ou de danser pendant plusieurs mois. Cette disparition numérique survient alors que son ex-mari, Kevin Federline, vient de publier ses mémoires You Thought You Knew, où il revient de manière critique sur leur relation. Si Britney n’a pas commenté publiquement, la suppression de son compte peut aussi se lire comme un geste de préservation. Dans un espace aussi exposé qu’Instagram, où la visibilité devient souvent synonyme de vulnérabilité, se retirer peut parfois être un acte de santé mentale — et un rappel nécessaire que s’éloigner des réseaux, quand ils deviennent nocifs, relève d’une forme de lucidité.

