Présentée face au Centre Pompidou, la collection homme printemps-été 2026 de Louis Vuitton s’inspire du vestiaire indien contemporain et de ses contrastes, entre ville et nature, tradition et modernité. Imaginé comme un immense plateau du jeu Snakes and Ladders (l’ancêtre indien du jeu de l’oie), le set du show incarne les hauts et les bas du voyage intérieur, une métaphore du destin, des choix, et de l’élévation personnelle, chère à la philosophie de Pharrell. Inspirées par le dandysme réinterprété via le prisme de l’Inde, les silhouettes affichent des couleurs éprouvées par le temps (oranges brûlés, indigos délavés, blancs patinés…), comme diluées par soleil. Ici, le voyage est à la fois physique, esthétique, émotionnel et spirituel. Avec ce show, auquel ont notamment assisté Beyoncé et Jay-Z, Pharrell ressuscite également un motif iconique : celui imaginé en 2007 par Louis Vuitton pour les bagages du film « The Darjeeling Limited » de Wes Anderson. Mêlant faune et flore (éléphants, zèbres, palmiers…), ce motif revient pour le printemps-été 2026 brodé sur chemises, costumes et sacs en cuir semi-tan, comme un clin d’œil à ce road trip initiatique à travers l’Inde raconté dans le long-métrage.