Jean Paul Gaultier par Duran Lantink, premier défilé du designer pour la maison. Le show n’est pas encore terminé que la toile s’enflamme déjà. Très vite, les commentaires s’écrivent par centaines. Visiblement, ça n’a pas plu à beaucoup. Personnellement, j’ai trouvé ça beau, pas tout, mais suffisamment pour saluer son talent. Sous l’effet du flux, des opinions qui s’accumulent et des algorithmes, à tort ou à raison, un doute s’installe en moi. Mon avis est-il juste ? Par conviction ou par esprit de contradiction, je suis déterminé à ne pas participer à cette vague d’influence négative. Cette unanimité numérique destructrice m’a frappé, traversant toutes les typologies de commentateurs : journalistes, influenceurses, amateurices de mode. C’est comme si, en ligne, il ne pouvait plus y avoir de nuance. Tout doit être tranché, immédiat, validé ou rejeté.