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Entre classicisme et spontanéité, le premier défilé homme de Julian Klausner pour Dries Van Noten a démontré que le successeur du créateur anversois était la meilleure personne pour reprendre le flambeau. Fidèle aux codes de la maison, le designer a imaginé pour le printemps-été 2026 une garde-robe reprenant les codes du tailoring mais les faisant flirter avec l’esprit d’un moment suspendu en bord de mer, à l’aube.
Pour son tout premier défilé à la Fashion Week de Paris, Camperlab et son directeur artistique Achilles Ion Gabriel opèrent un changement de cap, affirmant le label de chaussures comme un acteur mode à part entière, via sa ligne expérimentale Camperlab. Dans un ancien parking transformé en décor dystopique, des silhouettes trempées d’huile et de sueur chaussent la nouvelle sneaker Tornado, vêtues de grands manteaux en denim imprimé ou des cuirs volontairement usés. Une collection unisexe incarnée par un casting ultra-divers mêlant figures culturelles et talents anonymes, pour refléter l’énergie libre de Camperlab. Avec ce premier show, Achilles Ion Gabriel introduit également un nouveau monogramme, symbole d’une indépendance affirmée.
Cette saison, Arthur Robert poursuit l’obsession américaine de son label Ouest en s’inspirant des archives de la NASA des années 60. En résulte un mélange de tailoring rigide, de motifs rétro et de détails western, évoquant les ingénieurs de Houston tantôt dans la boardroom tantôt en combinaison spatiale. Mi-businessman, mi-cowboy, mi- astronaute, l’homme Ouest brouille les pistes avec un twist kinky assumé.
Avec sa collection « Resistance », Jeanne Friot transforme le défilé en acte politique. En plaçant des personnes trans au cœur de son casting, la créatrice fait de la mode une scène de visibilité, de lutte et de fierté. Militante dans l’âme, elle célèbre les identités queer et marginalisées, refusant le silence ou l’effacement à l’heure où la communauté transgenre fait face à toujours plus de menaces. Véritable manifeste, la collection dénonçait également les guerres, toujours plus nombreuses, en cours.
Le défilé des étudiants de l’IFM a une nouvelle fois lancé les festivités en ouvrant la Fashion Week masculine de Paris printemps-été 2026. Avec une énergie brute et sincère, trentaine de jeunes designers ont présenté leur toute première collection, explorant le vêtement comme espace de réflexion parfois politique. Jeux de volumes, trompe-l’œil, upcycling… Porté·e·s par une même urgence de créer, les étudiant·e·s sont venu·e·s saluer vêtu·e·s de T-shirts flanqués des phrases « No civilians should pay for their government’s choices » ou « Stop financing wars ». Swipe pour découvrir quelques uns de nos looks préférés.
Dans une cathédrale urbaine aux allures de sanctuaire post-apocalyptique, la chanteuse Loa Mercury incarne une héroïne androgyne, puissante et vulnérable, entre chaos et grâce cérémonielle. Adaptation d’un titre de Calogero et Zazie, son titre « Un homme et une femme » s’accompagne d’un clip réalisé par Yann Weber, donnant vie à la voix de la diva dotée d’une rage de rock star.
Présenté en hommage au grand-père de Florentin Glémarec, l’un des deux fondateurs du label, le défilé Egonlab printemps-été 2026 « In Memoriam » puise dans les racines bretonnes du designer pour tisser un récit intime, traversé par la poésie et la mémoire. Entre ciel et terre, porté par des silhouettes aériennes et un sens de la douceur, le show mettait en scène des cols pointus en suspension, des broderies traditionnelles, tandis que les binious, portés à l’épaule devenaient de nouveaux it-bags. Mention spéciale à la chemise finale, co-créée avec le sculpteur Flávio Juán Núñez, symbole d’un amour éternel.
Avec cette silhouette, le label 3.Paradis interroge notre rapport au temps dans une société qui court en permanence. Sur un manteau recouvert de montres vintage, chaque cadran devient un fragment de mémoire, figé dans le tissu. Présenté sur un sol de sable, ce look évoque l’immobilité du désert et la quête intérieure chère au Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, dont la silhouette s’invite sur certaines pièces de la collection. À travers cette vision poétique et contemplative, Emeric Tchatchoua transforme le vêtement en manifeste, invitant à ralentir et à se recentrer.
Présentée face au Centre Pompidou, la collection homme printemps-été 2026 de Louis Vuitton s’inspire du vestiaire indien contemporain et de ses contrastes, entre ville et nature, tradition et modernité. Imaginé comme un immense plateau du jeu Snakes and Ladders (l’ancêtre indien du jeu de l’oie), le set du show incarne les hauts et les bas du voyage intérieur, une métaphore du destin, des choix, et de l’élévation personnelle, chère à la philosophie de Pharrell. Inspirées par le dandysme réinterprété via le prisme de l’Inde, les silhouettes affichent des couleurs éprouvées par le temps (oranges brûlés, indigos délavés, blancs patinés…), comme diluées par soleil.
À 24 ans, Logane et Cheyenne Neffah forment un duo électrique. Jumelles inséparables à la ville comme sur scène, ces mordues de mode ont fait de leur complicité un moteur créatif. Propulsées par une première vidéo postée « pour le fun », elles incarnent aujourd’hui une nouvelle génération d’artistes hybrides, aussi à l’aise devant que derrière l’objectif. Influencées par la culture hip-hop et les clips de leur enfance passés en boucle sur MTV, elles incarnent aujourd’hui pour Antidote la nouvelle Nike AirMax DN8 dans une vidéo survoltée. L’occasion pour elles de revenir avec nous sur leur parcours et d’évoquer leur style signature.
Entre son amour pour le cowboy core, sa connexion avec la créatrice Jeanne Friot et sa passion pour les dessins animés, Eloi nous guide à travers son univers et ses évolutions artistiques. 
En marge du festival Marsatac, à Marseille, Maureen nous offre toute son énergie solaire le temps d'une interview. Elle revient sur son statut d'ambassadrice des Antilles et du shatta, la nécessité d'avoir une tenue de scène aussi stylé que confortable pour pouvoir se déhancher et nous explique sa vision de la féminité. 
Portée par une énergie communicative, Camille Yembe évoque l’élan d’une communauté naissante, le soutien de Stromae, ses obsessions musicales et le rapport intime qu’elle entretient avec l’écriture, qu’elle aime pratiquer dans toute une série d’endroits insolites, le temps d’une interview spontanée, captée à chaud après un premier concert au festival.