Qui est LA CREOLE, le collectif qui agite la nuit parisienne ?

Article publié le 25 janvier 2019

Photo : soirée LA CREOLE.
Texte : Antoine Leclerc-Mougne.

Depuis maintenant un an, le collectif LA CREOLE enrichit les nuits de la capitale avec une soirée dédiée, comme son nom l’indique, au rayonnement des cultures créoles. Une façon de contribuer à sa manière au renouveau de la scène clubbing parisienne.

« LA CREOLE est une sorte de laboratoire immersif qui serait la fusion parfaite entre un sound system dans un esprit jamaïcain et une soirée underground berlinoise, saupoudré d’énergie carnavalesque et rehaussé d’un soupçon de voguebeat » : voici ce que nous répondent Vincent Frédéric Colombo, Fanny Viguier, Geoffrey Cochard et Steven Jacques, les quatre membres du collectif à l’origine du projet, quand on leur demande de nous en donner une définition.

Au-delà de rassembler son public autour de la danse et de la musique, LA CREOLE s’est donné pour vocation de dépasser toute forme de cliché en célébrant la diversité et le mélange des genres et des cultures. Pensée comme une rencontre cosmopolite, elle reste actuellement l’une des rares et meilleures soirées parisiennes à s’inscrire sous le signe de l’éclectisme et du métissage à tous les niveaux. Alors que la soirée s’apprête à fêter son premier anniversaire le 25 janvier au club Le Chinois, à Montreuil, le collectif fera une fois de plus en sorte de célébrer l’identité plurielle qui le caractérise.

Le projet artistique « CREOLE by CREOLE SOUL ». Photo : Fanny Viguier. Direction artistique : Vincent Frédéric Colombo.

Quelle est la genèse du collectif LA CREOLE ? 
Nous nous sommes tous rencontrés entre 2013 et 2017 via les réseaux sociaux ou le monde de la nuit, mais la véritable rapprochement entre nous quatre s’est fait en juin 2017 autour de l’exposition « CREOLE by CREOLE SOUL » : un projet artistique mélangeant mode et photographie, pensé comme un manifeste visant à défendre l’identité caribéenne, sur lequel Vincent et Fanny travaillent depuis 2014. Le vernissage de cette expo a été co-produit par Geoffrey à la boutique parisienne Trippen, dont il était le responsable commercial. Puis Steven a rejoint l’équipe autour de la communication de l’évènement. Durant un mois, nous avons travaillé tous les quatre sur sa mise en place… c’est ce qui nous a liés.

À partir de quel moment avez-vous décidé de lancer les soirées LA CREOLE ?
C’est précisément lors du vernissage de cette expo : la Dj Crystallmess était aux platines et elle a mis le feu ! Plus de 500 personnes investissaient l’espace de l’exposition et la rue sur lequel il débouchait, et beaucoup de nos amis issus du monde de la danse étaient présents. Sans que nous ne l’ayons véritablement orchestré, ça a vite tourné en soirée. C’est à ce moment qu’est véritablement née l’idée.

Quelles inspirations musicales aviez-vous en tête ?
Nous cherchions à explorer des registres musicaux parfois méconnus, en dehors de certaines diasporas, liés à des univers de clubbing undergrounds issus des mondes afros, latinos, caribéens et occidentaux. Nous pensons à des styles comme le gwoka, la soca, le bouyon ou le logobi par exemple.

Photo : soirée LA CREOLE.

Comment repérez-vous les artistes que vous programmez ?
Nos découvertes se font essentiellement en soirée, parfois aussi via le bouche-à-oreille, grâce aux conseils des artistes avec lesquels nous travaillons, notamment Teki Latex et Lazy Flow, qui soutiennent le projet depuis ses débuts et nous sont d’une grande aide. On travaille régulièrement avec des DJs issus de collectifs et labels rencontrés chez Rinse, comme [Re]sources. Défricher de nouveaux talents de la scène locale nous tient à cœur. Chaque soirée apporte sont lot de surprises à travers l’interprétation que chaque DJ fera de LA CREOLE, via le prisme de son univers.

Selon vous, quelle est la particularité des soirées LA CREOLE qu’on ne trouve nulle part ailleurs ?
L’ambiance ! Et l’éclectisme d’un public venant d’horizons très divers, qui réussit à entrer dans une synergie folle ! Il y a un truc magique qui s’opère et nous dépasse, tout en correspondant exactement à ce que nous souhaitions. Danser, est le maître mot, l’énergie qui circule passe véritablement par là. Les gens se lâchent, échangent, partagent : dans cette soirée on ne parade pas, on vient s’exprimer, rencontrer, contempler, tout ça dans une dynamique bienveillante.

« Faire la fête est aussi un moyen de militer »

Diriez-vous qu’une soirée comme LA CREOLE manquait dans l’offre de la nuit parisienne ?
Ces dernières années, on a pu observer une démultiplication de collectifs, dont la plupart sont liés à la scène techno, et il était important pour nous de proposer autre chose. Les courants musicaux que propose LA CREOLE sont souvent marginalisés. Les identités créoles comme latinos sont issues d’énormes melting-pots qui ont contribué à bien des révolutions musicales, et sont en constante mutation. Le but était de mettre à jour une vision trop souvent exotisante des musiques du monde dans le clubbing, sans être exclusif ou sectaire.

Un autre aspect très important pour nous était d’associer les communautés LGBTQI+, traditionnellement discriminées des soirées représentant ces courants musicaux. La CREOLE est une soirée inclusive qui prône le mélange des genres dans tous les sens du terme. Sur notre dancefloor se réunissent des communautés qui habituellement ne se côtoient pas forcément. Jusqu’ici il n’y avait effectivement pas de soirées de ce type à Paris. Nous sommes engagés dans ce que nous faisons, et faire la fête est aussi un moyen de militer.

Photos : soirée LA CREOLE.

Vous avez récemment travaillé avec la radio Rinse sur plusieurs émissions, ainsi qu’avec le jeune label Boukan Records. Pourquoi est-ce important pour vous de développer ce type de collaborations ?
Elles sont importantes pour nous dans la mesure où il s’agit de rassembler toujours plus et de valoriser la scène locale. Rinse nous soutient depuis nos débuts, ils nous ont d’abord invités à plusieurs reprises dans leurs émissions, puis nous ont proposé de co-organiser une soirée à La Machine du Moulin Rouge en septembre dernier. C’est la première fois qu’ils ouvraient leur portes à une autre structure. On était fier que leur choix se porte sur nous.

S’agissant de Boukan Records, Bamao Yendé (le fondateur du label, ndlr) faisait partie du line-up de notre toute première soirée. Nous prônons des messages qui se complètent, sous l’égide d’une philosophie commune, donc on s’est rapproché d’eux naturellement et inversement. Ils nous ont invité à investir une soirée qu’ils organisaient fin août au Wanderlust, notre premier essai en dehors de notre club fétiche, Le Chinois, à Montreuil.

Quels sont les prochains évènements auxquels vous allez participer ?
Nous organisons le 15 février prochain une soirée à Milan en collaboration avec le collectif italien Balera Favela. Puis nous les inviterons à notre tour  le 30 mars, à Paris. Ce sera l’occasion d’une première collaboration internationale pour LA CREOLE, qui cherche aussi à faire danser ailleurs qu’à Paris.

Photo : soirée LA CREOLE.

On parle déjà de vous à l’étranger. Vincent a vu son portrait publié dans le New York Times, et LA CREOLE a notamment été citée comme l’une des nouvelles meilleures soirées parisiennes par le magazine Dazed & Confused. Quel effet ça vous fait ?
C’est toujours très agréable de voir qu’on s’intéresse à nous, et ça prouve peut-être aussi que la demande existe ailleurs. Ça nous conforte dans notre démarche d’abolition des frontières entre les genres et de promotion des rencontres interculturelles. Les cultures créoles sont plurielles et riches d’influences des quatre coins du globe. En revanche, elles souffrent d’un manque d’écho auprès des médias, qui préfèrent mettre en avant « le soleil, les plages de sable fin et la canne à sucre ». À terme, on aimerait beaucoup s’implanter au-delà des frontières françaises. Londres, Lisbonne, New York, et les Caraïbes nous font de l’œil.

Quels sont les futurs projets de LA CREOLE ? Souhaitez-vous continuer à présenter des expositions photo par exemple, ou peut-être vous élargir à d’autres domaines culturels ?
LA CREOLE est effectivement un collectif pluridisciplinaire. En ce moment, les soirées constituent la plus grande part de notre travail, mais d’autres expositions seront pensées par la suite, et d’autres fils continueront à être tirés. Par exemple, le 21 janvier, nous avons lancé notre toute première émission « LA CREOLE » sur Rinse Radio. Le concept consiste à explorer les genres musicaux issus des registres que nous proposons durant la soirée, avec un thème par émission et en mêlant discussions, illustrations musicales et DJ sets. Quoi qu’il en soit, l’univers de LA CREOLE est toujours pensé comme un projet global, tout se répond. Un futur festival, peut-être ?

La soirée « La Créole – 1st Anniversary » aura lieu le vendredi 25 janvier de 23h à 6h au club Le Chinois, 6 Place du Marché, 93100 Montreuil.

« LA CREOLE est une sorte de laboratoire immersif qui serait la fusion parfaite entre un sound system dans un esprit jamaïcain et une soirée underground berlinoise, saupoudré d’énergie carnavalesque et rehaussé d’un soupçon de voguebeat » : voici ce que nous répondent Vincent Frédéric Colombo, Fanny Viguier, Geoffrey Cochard et Steven Jacques, les quatre membres du collectif à l’origine du projet, quand on leur demande de nous en donner une définition.

Au-delà de rassembler son public autour de la danse et de la musique, LA CREOLE s’est donné pour vocation de dépasser toute forme de cliché en célébrant la diversité et le mélange des genres et des cultures. Pensée comme une rencontre cosmopolite, elle reste actuellement l’une des rares et meilleures soirées parisiennes à s’inscrire sous le signe de l’éclectisme et du métissage à tous les niveaux. Alors que la soirée s’apprête à fêter son premier anniversaire le 25 janvier prochain au club Le Chinois, à Montreuil, le collectif fera une fois de plus en sorte de célébrer l’identité plurielle qui le caractérise.

Le projet artistique « CREOLE by CREOLE SOUL ». Photo : Fanny Viguier. Direction artistique : Vincent Frédéric Colombo.

Le projet artistique « CREOLE by CREOLE SOUL ». Photo : Fanny Viguier. Direction artistique : Vincent Frédéric Colombo.

Quelle est la genèse du collectif LA CREOLE ? 
Nous nous sommes tous rencontrés entre 2013 et 2017 via les réseaux sociaux ou le monde de la nuit, mais la véritable rapprochement entre nous quatre s’est fait en juin 2017 autour de l’exposition « CREOLE by CREOLE SOUL » : un projet artistique mélangeant mode et photographie, pensé comme un manifeste visant à défendre l’identité caribéenne, sur lequel Vincent et Fanny travaillent depuis 2014. Le vernissage de cette expo a été co-produit par Geoffrey à la boutique parisienne Trippen, dont il était le responsable commercial. Puis Steven a rejoint l’équipe autour de la communication de l’évènement. Durant un mois, nous avons travaillé tous les quatre sur sa mise en place… c’est ce qui nous a liés.

À partir de quel moment avez-vous décidé de lancer les soirées LA CREOLE ?
C’est précisément lors du vernissage de cette expo : la Dj Crystallmess était aux platines et elle a mis le feu ! Plus de 500 personnes investissaient l’espace de l’exposition et la rue sur lequel il débouchait, et beaucoup de nos amis issus du monde de la danse étaient présents. Sans que nous ne l’ayons véritablement orchestré, ça a vite tourné en soirée. C’est à ce moment qu’est véritablement née l’idée.

Quelles inspirations musicales aviez-vous en tête ?
Nous cherchions à explorer des registres musicaux parfois méconnus, en dehors de certaines diasporas, liés à des univers de clubbing undergrounds issus des mondes afros, latinos, caribéens et occidentaux. Nous pensons à des styles comme le gwoka, la soca, le bouyon ou le logobi par exemple.

Photo : soirée LA CREOLE.

Photo : soirée LA CREOLE.

Comment repérez-vous les artistes que vous programmez ?
Nos découvertes se font essentiellement en soirée, parfois aussi via le bouche-à-oreille, grâce aux conseils des artistes avec lesquels nous travaillons, notamment Teki Latex et Lazy Flow, qui soutiennent le projet depuis ses débuts et nous sont d’une grande aide. On travaille régulièrement avec des DJs issus de collectifs et labels rencontrés chez Rinse, comme [Re]sources. Défricher de nouveaux talents de la scène locale nous tient à cœur. Chaque soirée apporte sont lot de surprises à travers l’interprétation que chaque DJ fera de LA CREOLE, via le prisme de son univers.

Selon vous, quelle est la particularité des soirées LA CREOLE qu’on ne trouve nulle part ailleurs ?
L’ambiance ! Et l’éclectisme d’un public venant d’horizons très divers, qui réussit à entrer dans une synergie folle ! Il y a un truc magique qui s’opère et nous dépasse, tout en correspondant exactement à ce que nous souhaitions. Danser, est le maître mot, l’énergie qui circule passe véritablement par là. Les gens se lâchent, échangent, partagent : dans cette soirée on ne parade pas, on vient s’exprimer, rencontrer, contempler, tout ça dans une dynamique bienveillante.

« Faire la fête est aussi un moyen de militer »

Diriez-vous qu’une soirée comme LA CREOLE manquait dans l’offre de la nuit parisienne ?
Ces dernières années, on a pu observer une démultiplication de collectifs, dont la plupart sont liés à la scène techno, et il était important pour nous de proposer autre chose. Les courants musicaux que propose LA CREOLE sont souvent marginalisés. Les identités créoles comme latinos sont issues d’énormes melting-pots qui ont contribué à bien des révolutions musicales, et sont en constante mutation. Le but était de mettre à jour une vision trop souvent exotisante des musiques du monde dans le clubbing, sans être exclusif ou sectaire.

Un autre aspect très important pour nous était d’associer les communautés LGBTQI+, traditionnellement discriminées des soirées représentant ces courants musicaux. La CREOLE est une soirée inclusive qui prône le mélange des genres dans tous les sens du terme. Sur notre dancefloor se réunissent des communautés qui habituellement ne se côtoient pas forcément. Jusqu’ici il n’y avait effectivement pas de soirées de ce type à Paris. Nous sommes engagés dans ce que nous faisons, et faire la fête est aussi un moyen de militer.

Photos : soirée LA CREOLE.

Vous avez récemment travaillé avec la radio Rinse sur plusieurs émissions, ainsi qu’avec le jeune label Boukan Records. Pourquoi est-ce important pour vous de développer ce type de collaborations ?
Elles sont importantes pour nous dans la mesure où il s’agit de rassembler toujours plus et de valoriser la scène locale. Rinse nous soutient depuis nos débuts, ils nous ont d’abord invités à plusieurs reprises dans leurs émissions, puis nous ont proposé de co-organiser une soirée à La Machine du Moulin Rouge en septembre dernier. C’est la première fois qu’ils ouvraient leur portes à une autre structure. On était fier que leur choix se porte sur nous.

S’agissant de Boukan Records, Bamao Yendé (le fondateur du label, ndlr) faisait partie du line-up de notre toute première soirée. Nous prônons des messages qui se complètent, sous l’égide d’une philosophie commune, donc on s’est rapproché d’eux naturellement et inversement. Ils nous ont invité à investir une soirée qu’ils organisaient fin août au Wanderlust, notre premier essai en dehors de notre club fétiche, Le Chinois, à Montreuil.

Quels sont les prochains évènements auxquels vous allez participer ?
Nous organisons le 15 février prochain une soirée à Milan en collaboration avec le collectif italien Balera Favela. Puis nous les inviterons à notre tour  le 30 mars, à Paris. Ce sera l’occasion d’une première collaboration internationale pour LA CREOLE, qui cherche aussi à faire danser ailleurs qu’à Paris.

Photo : soirée LA CREOLE.

Photo : soirée LA CREOLE.

On parle déjà de vous à l’étranger. Vincent a vu son portrait publié dans le New York Times, et LA CREOLE a notamment été citée comme l’une des nouvelles meilleures soirées parisiennes par le magazine Dazed & Confused. Quel effet ça vous fait ?
C’est toujours très agréable de voir qu’on s’intéresse à nous, et ça prouve peut-être aussi que la demande existe ailleurs. Ça nous conforte dans notre démarche d’abolition des frontières entre les genres et de promotion des rencontres interculturelles. Les cultures créoles sont plurielles et riches d’influences des quatre coins du globe. En revanche, elles souffrent d’un manque d’écho auprès des médias, qui préfèrent mettre en avant « le soleil, les plages de sable fin et la canne à sucre ». À terme, on aimerait beaucoup s’implanter au-delà des frontières françaises. Londres, Lisbonne, New York, et les Caraïbes nous font de l’œil.

Quels sont les futurs projets de LA CREOLE ? Souhaitez-vous continuer à présenter des expositions photo par exemple, ou peut-être vous élargir à d’autres domaines culturels ?
LA CREOLE est effectivement un collectif pluridisciplinaire. En ce moment, les soirées constituent la plus grande part de notre travail, mais d’autres expositions seront pensées par la suite, et d’autres fils continueront à être tirés. Par exemple, le 21 janvier, nous avons lancé notre toute première émission « LA CREOLE » sur Rinse Radio. Le concept consiste à explorer les genres musicaux issus des registres que nous proposons durant la soirée, avec un thème par émission et en mêlant discussions, illustrations musicales et DJ sets. Quoi qu’il en soit, l’univers de LA CREOLE est toujours pensé comme un projet global, tout se répond. Un futur festival, peut-être ?

La soirée « La Créole – 1st Anniversary » aura lieu le vendredi 25 janvier de 23h à 6h au club Le Chinois, 6 Place du Marché, 93100 Montreuil.

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